Eurafrique : aux origines coloniales de l'Union européenne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 369 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-348-05556-0
EAN : 9782348055560

Eurafrique

aux origines coloniales de l'Union européenne

de ,

chez La Découverte

Paru le | Broché 369 pages

Public motivé

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traduit de l'anglais par Claire Habart | préface d'Etienne Balibar


Quatrième de couverture

Alors que l'Europe, jadis triomphante, se trouve ravagée, appauvrie et divisée au sortir de la Première Guerre mondiale, un concept prometteur se diffuse dans les milieux dirigeants et intellectuels du Vieux Continent : l'Eurafrique !

Faire du continent africain le ferment de l'unité européenne : tel est le projet de Richard Coudenhove-Kalergi, chantre du mouvement paneuropéen, et de nombre de ses contemporains dans l'entre-deux-guerres. Le salut de l'Europe, affirment-ils, repose sur sa capacité à exploiter en commun les richesses des colonies africaines. Rivalisant avec la puissance montante des continents américain et asiatique, l'Eurafrique deviendra ainsi le pôle dominant de la géopolitique mondiale.

Le projet eurafricain, un temps caressé par les régimes fascistes, renaît de ses cendres après 1945 et inspire les « fondateurs » de l'Europe : Jean Monnet, Robert Schuman, Paul Henri Spaak, Konrad Adenauer. La France, principale puissance coloniale d'Europe continentale, joue alors un rôle essentiel. Malmené en Indochine puis en Algérie, Paris s'accroche à ses possessions africaines et fait de leur inclusion dans le marché commun européen une condition sine qua non à sa participation à la construction européenne.

C'est ce dossier qu'ouvrent Peo Hansen et Stefan Jonsson. Proposant une analyse inédite des négociations qui aboutiront à la signature du traité de Rome en 1957, ils dévoilent un pan méconnu de l'histoire de l'Union européenne : ses origines coloniales.

Biographie

Peo Hansen et Stefan Jonsson sont respectivement professeur de Sciences politiques et professeur d'Ethnic Studies à l'Institute for Research in Migration, Ethnicity and Society (REMESO) de l'université de Linköping (Suède).