Fils d'assassin : fils de saint ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 244 pages
Poids : 322 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-940632-21-3
EAN : 9782940632213

Fils d'assassin

fils de saint ?

de

chez Balland Editions

Collection(s) : Témoignages

Paru le | Broché 244 pages

Tout public

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préface de Me Eric Dupond-Moretti


Quatrième de couverture

Fils d'assassin
Fils de saint ?

« De ma petite enfance, je retiens une sensation de douceur et un beau visage accueillant, celui d'une nourrice à qui je fus brutalement arraché pour être confié à un orphelinat. J'ai mis toute ma vie à retrouver cette nourrice et découvrir la vérité de mes origines. L'histoire ne fait que commencer, et elle est stupéfiante : j'apprends à l'âge de quarante ans que suis le fils de Jacques Fesch.
En 1954, mon père, fils de bonne famille rêvant de s'offrir un voilier pour effectuer le tour du monde, commet un braquage et dans sa cavale, tue un policier. Après un procès retentissant, bâclé, une feuille de délibération "tronquée", Jacques Fesch est condamné à mort. Mais si je suis un fils d'assassin, je suis aussi un fils de saint : en prison dans l'attente de son exécution, la conversion au catholisisme de mon père a ému toute l'administration pénitenciaire, une partie de la société et du pouvoir publique. Considéré comme un exemple de rédemption par la foi, Jacques Fesch est désormais en instance de béatification.
J'ai entrepris la démarche peu banale de recouvrer le nom de ce père meurtrier ce qui, fait rarissisme (et exploit juridique), m'a été accordé. Avec le grand avocat pénaliste Éric Dupond-Moretti, je me suis tancé vers un nouvel exploit du droit : que la justice réhabilite mon père. Pour que l'histoire retienne aussi l'autre face du condamné, celle du repenti. »
Gérard Fesch

« La peine capitale est une telle ignominie que, même abolie, elle exige qu'on la combatte. Quand nous aurons gagné, la croisade de Gérard Fesch sera terminée. Il s'est battu pour porter le nom de son père. Il pourra, enfin, offrir à l'âme de Jacques Fesch, criminel de circonstance repenti au cachot, une forme de repos laïque, au nom du peuple français. »
Maître Éric Dupond-Moretti