Fouilles de Khirbet es-Samra en Jordanie. Vol. 1. La voie romaine, le cimetière, les documents épigraphiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 674 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 24cm X 32cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-503-50809-2
EAN : 9782503508092

La voie romaine, le cimetière, les documents épigraphiques

chez Brepols

Serie : Fouilles de Khirbet es-Samra en Jordanie. Vol 1

Collection(s) : Bibliothèque de l'Antiquité tardive

Paru le | Broché 674 pages

Professionnels

98.12 Indisponible

École biblique et archéologique française de Jérusalem, Centre d'étude des religions du Livre (CNRS) | sous la direction d'Alain Desreumaux & Jean-Baptiste Humbert


Quatrième de couverture

Parmi les sites romains christianisés de Jordanie, Samra offre le seul cimetière à avoir livré des inscriptions en araméen christopalestinien. C'est une chance pour en savoir davantage sur les origines et la chronologie de cette langue. Le bourg voisin de Rihab, connu par ses quinze églises, possédait lui aussi un cimetière romain ; il permet d'étoffer le dossier épigraphique grec, accompagné de quelques épigraphes nabatéens.

Puis l'étude minutieuse de la via nova s'est imposée comme la colonne vertébrale de l'histoire du site, avec son réseau de communications au croisement de deux voies. Poste romain sur un itinéraire nabatéen après 114, le bourg de Hadeitha est connu dans la Table de Peutinger et la Notitia dignitatum. La forteresse faisant partie du limes renforcé par Dioclétien aurait abrité la Cohors I Miliaria Thracum.

Vers la fin du IVe siècle, s'interrompt la gravure des stèles funéraires en grec, dites « païennes ».

Ensuite l'affaiblissement du limes et l'abandon du chariot sur la voie correspondent à un déclin du Samra (dû à l'agitation des tribus au Ve siècle ?) Paradoxalement, le christianisme commence à s'implanter.

La réussite chrétienne s'affirme de la fin du VIe à la fin du VIIe siècle. L' église villageois remonterait à la fin du Ve. Les huit autres sanctuaires, liés au culte des reliques, ne seraient pas antérieurs à l'ère justinienne. La transformation des églises avec pose des mosaïques au VIIe siècle, signale l'apogée spirituel et économique de la communauté villageoise. C'est l'époque des épitaphes chrétiennes, celles en grec et celles en araméen melkite.

Après le lent déclin de la période omeyyade, la fin de l'occupation se situe au milieu du IXe siècle. Sous les Ayyoubides, le site n'était plus fréquenté que par quelques familles installées dans les ruines que Saladin connaissait déjà sous le vocable de al-Khirbah as-Sawda, « la ruine noire ».