Fourvière : l'âme de Lyon

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 406 pages
Poids : 3290 g
Dimensions : 27cm X 36cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8099-1248-7
EAN : 9782809912487

Fourvière

l'âme de Lyon

de

chez Place des Victoires

Collection(s) : La grâce d'une basilique

Paru le | Relié sous jaquette 406 pages

Tout public

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Philippe Allart, Philippe Barbarin, Bernard Berthod et al. | préface Philippe Barbarin | avant-propos Philippe Desmarescaux | direction scientifique Jean-Dominique Durand | avec Bernard Berthod, Véronique Molard-Parizot, Nicolas Reveyron


Quatrième de couverture

Du haut de la colline sacrée, la basilique de Fourvière étend sa bienveillante présence sur Lyon. Son histoire chrétienne commence au IIe siècle avec l'arrivée de saint Pothin, premier évêque de Lyon. Dès le Moyen Âge, une importante dévotion à la Vierge se développe et les pèlerins affluent à Fourvière. La première église romane devient vite trop petite. Mais il faut attendre le XIXe siècle pour qu'émerge un colossal projet dédié à Marie, porté par la formidable volonté du cardinal de Bonald et de la Commission de Fourvière, propriétaire des lieux.

Débuté en 1872, le chantier de la nouvelle basilique s'achève en 1896. L'architecte Pierre Bossan a audacieusement réuni les références aux univers latin, byzantin et arabe, mêlant styles, matières et décors. La sobriété de l'extérieur, hors l'extraordinaire façade, contraste avec la luxuriance intérieure. Chaque mosaïque, chaque vitrail, chaque ornement, dont l'omniprésente cohorte des anges, proclament la gloire de l'Église et de la Vierge.

Trésor d'art et de foi, la basilique vit au rythme de Lyon, dans un lien permanent avec la cité, que symbolise la tradition du Voeu des échevins et qu'illumine la fête des Lumières le 8 décembre. Emblème d'une laïcité apaisée, au carrefour de la foi, de l'art et du tourisme, Fourvière fait dialoguer Lyon avec le monde entier.

Un acte de foi des lyonnais

La longue histoire de Fourvière, depuis saint Pothin et les premiers martyrs, éclaire l'évolution des rapports entre l'Église et la cité. Pensée à un moment de vigoureuse contestation de la foi chrétienne au XIXe siècle, la nouvelle basilique apparaît à l'origine comme un acte de foi et de résistance des catholiques lyonnais. La volonté de nombreux laïcs et l'intuition du cardinal de Bonald ont permis de garantir la propriété des lieux : Fourvière n'appartient ainsi ni à l'État, ni à la commune, ni non plus au diocèse, mais aux Lyonnais qui, grâce à leurs dons, ont permis sa construction et veillent à son entretien.

Mais cette indépendance n'est pas isolement : Fourvière est pleinement reconnue par les collectivités territoriales comme monument insigne sur le plan du patrimoine lyonnais, par l'État comme Monument historique, et fait partie du site de Lyon inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Le statut unique de Fourvière lui offre ainsi les conditions d'un rayonnement sans pareil.
Jean-Dominique Durand

Les enfants de Notre-Dame de Fourvière

Notre-Dame de Fourvière, veille sur tous tes enfants qui te vénèrent sur cette colline ! Humble servante du Seigneur et Mère admirable, allège les fardeaux trop lourds et montre-nous le chemin où ton Fils nous appelle à la vie plus forte que la mort, au rassemblement de l'humanité renouvelée et sauvée ! Que Dieu bénisse les enfants de Notre-Dame de Fourvière !
Jean-Paul II
Fourvière, 5 octobre 1986

Marie nous reçoit chez elle

À Fourvière, mystérieusement, c'est Marie qui nous reçoit chez elle. Dans sa maison, dans cette demeure où elle a déjà reçu Jésus, elle nous attend. Nous rendons grâce que la statue qui se dresse à côté de la basilique soit celle de Notre-Dame, refuge des Lyonnais. Depuis plusieurs siècles, Marie, tournée vers la ville, veille sur elle et tout notre diocèse. Ce sanctuaire est le phare de l'agglomération et attire irrésistiblement au sommet de la colline de lumière.
Cardinal Philippe Barbarin
Archevêque de Lyon

Du même auteur : Jean-Pierre Gobillot