France, ma terre d'asile

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 148 pages
Poids : 214 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-918394-72-3
EAN : 9782918394723

France, ma terre d'asile

de

chez Ed. des crépuscules

Paru le | Broché 148 pages

Tout public

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avant-propos de Hubert Védrine | préface de Nicolas Dissez


Quatrième de couverture

Après le coup d'État au Chili en 1973, Carmen Aguayo est contrainte de partir en exil. Son mari, Vicente Sota, est prisonnier dans un camp de concentration, c'est donc seule avec six enfants, âgés de deux à dix-sept ans, quelle arrive en France. Elle est accueillie dans un foyer de la banlieue parisienne où elle reçoit le soutien de diverses organisations. Vicente enfin libéré rejoint la famille qui s'installe alors à Paris dans un appartement loué par une association créée pour venir en aide aux réfugiés. Carmen et Vicente trouvent du travail, les enfants vont à l'école, la plus petite à la maternelle et les plus grands à l'université. Carmen mène de front sa vie professionnelle et une activité politique intense, dénonçant sans relâche les crimes de la dictature de Pinochet. En 1985, autorisés à rentrer au pays, les membres de la famille prendront le chemin du retour.

Carmen a écrit pour raconter ces années douces-amères et surtout, dit-elle, pour remercier la générosité des amis et la solidarité du peuple français.

Biographie

Carmen Aguayo de Sota est née au Chili en 1929. Elle est mère de sept enfants. Son mari, Vicente Sota, étant en politique, elle y entre à son tour. Elle milite d'abord au Parti démocrate-chrétien puis au MAPU, un parti de la gauche chilienne. Elle a consacré sa vie politique au travail avec les femmes. Carmen Aguayo était sur le point d'être nommée ministre de la Famille par le président Allende quand le coup d'État a éclaté. En 1974, elle dût partir en exil à Paris où elle a travaillé dans diverses institutions ; son dernier poste en France fut au ministère des Droits de la femme, auprès de la ministre, Yvette Roudy. Pendant son exil, elle n'a cessé de dénoncer les crimes de la dictature de Pinochet et d'appeler à la solidarité envers le peuple chilien. Elle a pu rentrer au Chili en 1985.