Fundamentum historiae naturalis muscorum frondosorum : concernens eorum flores, fructus, seminalem propagationem, adiecta generum dispositione methodica, iconibus illustratis : 1782

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 308 pages
Poids : 900 g
Dimensions : 19cm X 26cm
Date de parution :
EAN : 9782870373866

Fundamentum historiae naturalis muscorum frondosorum

concernens eorum flores, fructus, seminalem propagationem, adiecta generum dispositione methodica, iconibus illustratis
1782

de

chez Presses universitaires de Namur

Collection(s) : Sciences du vivant

Paru le | Broché 308 pages

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édition Jean-Louis De Sloover


Quatrième de couverture

Johann Hedwig fut baptisé à Kronstadt (actuellement Brashov en Roumanie) le 10 décembre 1730 et décéda à Leipzig le 7 février 1799.

Médecin et botaniste, il semble s'être toujours intéressé à tous les végétaux. Mais rapidement les cryptogames et particulièrement les mousses devinrent le sujet privilégié de ses études. Il fut un des premiers à utiliser systématiquement le microscope et, pour conserver le souvenir de ses observations, il apprit le dessin et la gravure sur cuivre, domaine où il excella rapidement.

Son «Fundamentum Historiæ Naturalis Muscorum Frondosorum», reproduit ici, est paru en deux volumes datés de 1782. C'est aussi, à mes yeux, son ouvrage principal. Le sujet est traité aussi complètement que possible, d'une manière homogène et équilibrée ; à la lecture, on sent que l'auteur a longuement mûri sa réflexion sur la valeur des structures qu'il découvrait ; les planches sont superbes (la gravure et le coloriage sont de J.S. Capieux). Si l'alternance des générations ne fut découverte qu'en 1851 par Hofmeister, Hedwig a, le premier, expliqué le rôle des anthéridies, des archégones, des paraphyses, des capsules, des spores, etc. Il a défini enfin les muscinées, et y a séparé clairement les mousses des hépatiques.

Selon Bridel, c'est l'«egregium opus» d'Hedwig. Györffy a nommé ce dernier le «Linné des mousses», ce qui est, me semble-t-il, tout aussi flatteur pour Linné. Pour Swartz, «Hedwig a apporté la lumière».