Gallia, archéologie des Gaules, n° 77-1. Les ports romains dans les Trois Gaules : entre Atlantique et eaux intérieures

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 510 pages
Poids : 2160 g
Dimensions : 23cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-13523-0
EAN : 9782271135230

Les ports romains dans les Trois Gaules

entre Atlantique et eaux intérieures

chez CNRS Editions

Serie : Gallia, archéologie des Gaules. Vol 77-1

Paru le | Relié 510 pages

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Revue
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Quatrième de couverture

Les ports romains clans les Trois Gaules. Entre Atlantique et eaux intérieures

Ce dossier dresse un bilan des ports romains fouillés à ce jour dans les Trois Gaules (Lyonnaise, Aquitaine et Belgique) et plus particulièrement dans l'Arc Atlantique et les eaux intérieures. Prenant appui sur les communications présentées dans le cadre d'un colloque organisé à Nantes en 2018, il rend compte de près d'un siècle de recherches et de découvertes reflétant l'émergence de l'archéologie portuaire dans cet espace non méditerranéen, tout en offrant une image inédite de ports antiques établis en fond d'estuaire ou sur les rives de fleuves et de rivières. La préparation de ce volume a été l'occasion de mettre plus particulièrement à l'honneur les configurations, les infrastructures, les systèmes architecturaux et les choix techniques retenus pour équiper une partie du triptyque portuaire usuel, à savoir l'espace lié aux activités de (dé) chargement, en pied de berge, et à l'espace navigable.

Le programme de fouilles mené entre 2005 et 2016 sur le port fluvio-maritime du quartier de Saint-Lupien à Rezé (Loire-Atlantique), en bordure d'un bras disparu de la Loire, est à l'origine du colloque de Nantes et donc de ce dossier. Il a révélé des quais remarquablement conservés et construits en caissons à pans de bois et blocages de pierres. Il a également permis de rassembler de multiples données au sein des alluvions accumulées à leur pied (faune, insectes, textiles...).

C'est cet ensemble qui a en particulier servi de point de comparaison à la présentation de plusieurs autres sites portuaires mis en évidence dans les bassins de la Seine (Aizier [Eure], Incarville [Eure], Rouen [Seine-Maritime], Blainville-sur-Orne [Calvados], Reims [Marne], Pont-Sainte-Maxence [Oise], Chelles [Seine-et-Marne], Les Mureaux [Yvelines]), de la Loire (Tours [Indre-et-Loire], Orléans [Loiret], Bourges [Cher]) ou encore de la Garonne (Barzan [Charente-Maritime], Saintes [Charente-Maritime], Naintré [Vienne], Bordeaux [Gironde]).

Afin d'en enrichir le propos et d'en prolonger la discussion, ce dossier s'achève par une ouverture chronologique (Vix [Côte-d'Or]), doublée d'une ouverture géographique, de l'autre côté de la ligne de partage des eaux, côté Rhin, Rhône et Méditerranée, avec une présentation de ports bâtis en contexte portuaire lacustre, fluvio-lacustre ou lagunaire (Besançon [Doubs], la Suisse, Irun [Pays basque, Espagne] et Narbonne [Aude]).

Biographie

Jimmy Mouchard est archéologue et maître de conférences en archéologie romaine à l'université de Nantes. Il est rattaché au Laboratoire de recherche Archéologie et Architectures (LARA, Nantes), qui relève de l'UMR 6566 CReAAH. Il est spécialiste en archéologie des milieux humides et subaquatiques. Une partie de son activité est consacrée au développement et à la pratique de l'archéologie portuaire en France métropolitaine. En ce sens, il a notamment dirigé la fouille archéologique du port d'Aizier (Eure), entre 2004 et 2013, et codirigé celle du quartier portuaire de Saint-Lupien à Rezé (Loire-Atlantique), entre 2005 et 2016. Il prépare actuellement une synthèse au sujet des ports dans l'espace des Trois Gaules (Lyonnaise, Aquitaine et Belgique).

David Guitton est archéologue et céramologue spécialisé dans l'étude de la période romaine au sein de l'Institut national de recherches archéologiques préventives. Il collabore régulièrement avec l'EA 3811 HeRMA de l'université de Poitiers et a codirigé la fouille archéologique du quartier portuaire de Saint-Lupien à Rezé (Loire-Atlantique) entre 2005 et 2016. Il a également codirigé, de 2007 à 2012, le projet collectif de recherche « Faciès céramiques en territoire picton (IIe s. av. J.-C.-VIe s. apr. J.-C.) ». À l'heure actuelle, ses recherches concernent principalement les mobiliers céramiques de l'Antiquité tardive, dans un espace correspondant à celui de l'Aquitaine Seconde, en lien avec le commerce atlantique et ses relations avec le monde méditerranéen.