Collection(s) : Alpha
Paru le 27/12/2012 | Broché 277 pages
Professionnels
Georges Chaudron
1891-1976
De la chimie métallurgique à la science des matériaux
Retracer le parcours de Georges Chaudron, métallurgiste éminent du milieu du XXe siècle, c'est faire le portrait d'un homme mais aussi dresser un panorama des plus anciens et grands laboratoires du CNRS en France dans le domaine des matériaux, symbole et incarnation du dynamisme scientifique et industriel des « Trente glorieuses ».
Si Georges Chaudron reste bien connu aujourd'hui pour ses fameux diagrammes, il a apporté nombre de connaissances nouvelles de base et a contribué à de multiples succès industriels, en particulier dans le domaine de la corrosion et de la purification des métaux.
Élève de Henry Le Chatelier, il a laissé la mémoire d'un chercheur énergique tout au long d'une carrière qui le mena au Collège de France et à l'École des mines de Paris, puis à l'École de chimie de Lille, et à la Sorbonne et au Centre de recherche de chimie métallurgique du CNRS à Vitry-sur-Seine, tout en dirigeant l'École de chimie de Paris. Au cours de cette vie scientifique dense, Georges Chaudron a entraîné à sa suite de nombreux disciples qui ont poursuivi son oeuvre et formé une véritable école.
Pierre Guiraldenq fait revivre ces hommes animés par l'esprit de la recherche, s'épanouissant dans les nombreuses équipes d'un « patron » exigeant, mais protecteur. Et, au-delà de ce premier cercle, le lecteur découvrira les milieux de la recherche où Georges Chaudron s'est imposé, prenant de nombreuses initiatives, valorisant la recherche, et contribuant aux progrès industriels en repoussant les frontières entre science fondamentale et nouveaux savoirs, entre expérimentation et nouvelles technologies.
Une série de témoignages forts conclut l'ouvrage, donnant une vision complémentaire sur la recherche et l'apport des Universités et des Grandes Écoles d'Ingénieurs à la recherche scientifique nationale et internationale.
Pierre Guiraldenq est professeur émérite des Universités. Il a créé et dirigé le département « Matériaux » de l'École centrale de Lyon, associé au CNRS. Il fut responsable de la filière « Métallurgie » au CNAM à Lyon.
