Giovanni Fattori : les Macchiaioli : 1825-1908

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 87 pages
Poids : 614 g
Dimensions : 29cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8144-0018-4
EAN : 9782814400184

Giovanni Fattori

les Macchiaioli
1825-1908

de

chez Bibliothèque de l'image

Paru le | Broché 87 pages

Tout public

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traduit de l'italien par Maria Laura Bardinet Broso


Quatrième de couverture

Vers 1855, un célèbre café historique, le Caffè Michelangelo, vit l'éclosion et l'épanouissement d'un mouvement artistique qui, malgré sa courte vie, a marqué l'histoire de l'art italien. Il a fleuri et s'est éteint en l'espace d'une génération d'artistes, tout en laissant des traces profondes sur les générations suivantes, au moins jusqu'aux premières décennies du XXe siècle.

Caractéristique de ces jeunes artistes « rebelles » était la tentative de dépasser l'art académique, rhétorique et commémoratif enseigné dans les académies d'art de l'époque. Ils se tournaient vers des réalités très différentes, soutenus par la ferveur du Risorgimento. Non seulement ces jeunes gens étaient animés par le désir de changer la société du point de vue culturel, mais ils portaient de fortes aspirations à la liberté et à l'égalité sociale.

Dans ce groupe de jeunes artistes se détache la figure de Giovanni Fattori (Livourne, 1825 - Florence, 1908), considéré comme le représentant principal de ce courant qu'une critique hostile de l'époque gratifia du nom péjoratif de « Macchiaioli », nom qui leur est attribué dans l'histoire de l'art italien pour caractériser la période 1855-1870. Après 1870, le mouvement s'étiola, ses membres suivirent des parcours artistiques différents et les grands courants artistiques européens du Naturalisme, du Symbolisme et du Divisionnisme s'imposèrent aussi en Italie.

Giovanni Fattori a manifesté un grand intérêt pour l'histoire contemporaine, immortalisant dans ses premières peintures les grandes batailles du Risorgimento. Ses thèmes de prédilection étaient la Toscane, les paysages agrestes, les hommes au travail dans les champs, les animaux attelés, la mer, la région côtière ou Maremma, avec ses gardiens de troupeaux à cheval. Dans ses superbes portraits, nous saisissons toujours une touche subtile de mélancolie, reflet de l'état d'âme de l'artiste lui-même, qui préfigure le malaise existentielle l'homme du XXe siècle.