Gueules de toreros

Fiche technique

Format : Cartonné
Nb de pages : 137 pages
Poids : 1050 g
Dimensions : 26cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-918471-24-0
EAN : 9782918471240

Gueules de toreros

de ,

chez Passiflore

Paru le | Cartonné 137 pages

Tout public

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textes de Jacques Durand | traduits du français par Anaïs Moreno | contributions Denis Podalydès, Daniel-Jean Valade, Antoine Beauchamp


Quatrième de couverture

Gueules de Toreros

« Plantar cara », « dar la cara » : faire face, faire front, prendre la responsabilité de. Quoi qu'il fasse, où qu'il soit, le torero dans l'arène ronde fait toujours face. À la peur, au toro, au public, à sa sanction, à son propre jugement, à l'idée qu'il se fait de lui-même et de son office, à la lumière, à l'urgence. S'abstraire, se cacher ? Impossible. Il est toujours dévisagé par le toro, par l'opinion publique, par les autres. Il ne peut enfouir son visage dans la serviette blanche de l'hôtel tendu par son valet d'épées qu'une fois le combat terminé, le toro mort, la chose faite, bien, mal, à peu près.

L'inquiétude, l'impatience, le stress, le défi, l'arrogance, le soulagement, le quant-à-soi torero, l'impassibilité arrachée à d'intenses sensations, le scepticisme, la joie, le courage recyclé en colère, l'enthousiasme, la lassitude, les photographies de Blaise Volckaert mettent en lumières cet arc-en-ciel d'émotions qui traverse ces hommes au moment où le toro passe en eux, les obscurcit comme un nuage ou les éclaire comme un soleil. Au moment où, sur leurs traits, s'imprime son discours. Ce qu'il dit, ces visages le réverbèrent.
Jacques Durand


Rostros de Toreros

« Plantar cara », « dar la cara » : hacer frente, enfrentarse, hacerse responsable de. Haga lo que haga, esté donde esté, en el coso redondo siempre planta cara. Al miedo, al toro, al público, a que lo sancionen, a su propio juicio, a la idea que tiene de sí mismo y de su oficio, a la luz, a la urgencia. ¿Abstraerse ? ¿Esconderse ? Imposible. Siempre lo observan, no le quitan ojo, ni el toro, ni la opinión pública, ni los demás. Sólo puede ocultar su rostro en la toalla blanca del hotel tendida por su mozo de espadas, una vez terminado el combate, el toro muerto, el asunto liquidado, bien, mal, o regular.

La inquietud, la impaciencia, el estrés, el desafío, la arrogancia, el alivio, la reserva del torero, la impasibilidad arrancada por intensas sensaciones, el escepticismo, la alegría, la valentía reciclada en cólera, el entusiasmo, la lasitud, las fotografías de Blaise Volckaert sacan a la luz el arco iris de emociones que atraviesa a esos hombres cuando el toro pasa por ellos, los oscurece como una nube o los ilumina como un sol. En el momento en que, en su expresión, se imprime su discurso. Lo que dice, esos rostros lo reverberan.

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