Collection(s) : 10-18
Paru le 19/06/2008 | Broché 128 pages
traduit du serbo-croate par Gojko Lukic, Gabriel Iaculli
Mr sebastien asselin (Millepages Librairie)
Basara poursuit son voyage fortement alcoolisé et enfumé entre rêve et réalité, pour cette fois-ci séjourner en Mongolie, pays dont il doit étudier mœurs et coutumes ! Il y rencontrera d’improbables personnages qui le conforteront dans son nihilisme inavoué et continuera à s’interroger sur le sens de l’existence.
Intelligente et extrêmement drôle, cette prose si souvent parasitée ne peut que faire mouche – insecte en quoi se transforme parfois l’écrivain forcément enfermé entre ses murs…
Il FAUT lire Basara, ne serait-ce que pour rire ! Sérieusement !
Un écrivain serbe est dépêché en Mongolie pour y écrire un guide de voyage. Lui qui rêvait de s'extirper de sa morosité quotidienne, atterrit dans un pays perdu, lieu de tous les possibles - où, de temps à autre, on brûle encore des sorcières. Il échoue au bar de l'hôtel Gengis Khan à Oulan-Bator, où il voit défiler un évêque hollandais égaré dans un rêve, un officier russe devenu lama, un mort vivant au passé lubrique et même l'énigmatique Charlotte Rampling. Que tout cela confine à la folie importe peu ; la vodka coule à flots, délie les langues et libère les pensées les plus délirantes de Basara. Flottant entre rêverie et ivresse, au coeur d'un univers jubilatoire où la seule certitude est qu'il n'y en a aucune, il se laisse emporter dans un tourbillon extravagant de dérision qui n'épargne rien, ni personne.
«Basara aime rire de tout, surtout de lui-même. Son univers déjanté est un exutoire à un monde trop sombre. [...] Basara est un visionnaire, une grande gueule au verbiage brillant, un désespéré décomplexé, redoutable traqueur d'idioties et érudit malicieux.»
Martine Laval, Télérama
