Habiter Berlin : 175 photographies, 1900-1920 : (extraites des) rapports Unsere Wohnungs-Enquête (Notre enquête sur l'habitat) publiés par la caisse d'assurance maladie de Berlin sous l'autorité d'Albert Kohn. Wie Berlin wohnt

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 44-175 pl. pages
Poids : 1008 g
Dimensions : 22cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35428-105-2
EAN : 9782354281052

Habiter Berlin

175 photographies, 1900-1920
(extraites des) rapports Unsere Wohnungs-Enquête (Notre enquête sur l'habitat) publiés par la caisse d'assurance maladie de Berlin sous l'autorité d'Albert Kohn

chez Créaphis

Collection(s) : Lieux habités

Paru le | Relié 44-175 pl. pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Habiter Berlin / wie Berlin wohnt. 175 photographies, 1900-1920

Cette photographie d'une loge de concierge a été prise en 1913-1914 dans un immeuble de la Prenzlauer Allee 13, à Berlin, Prenzlauer Berg. La photographie a pour légende : « La cuisine s'ouvre directement sur une petite pièce sans porte. On accède par une échelle à la chambre à coucher, au plafond bas, où stagnent les odeurs. » Ce document révèle la condition des travailleurs parmi les plus démunis. Mais d'où provient-il ?

Les 175 photographies de cette collection, réalisées entre 1902 et 1920 et publiées en quinze fascicules par une caisse d'assurance maladie à Berlin entre 1903 et 1922 sont l'oeuvre de photographes anonymes de la firme Heinrich Lichte de Berlin. Elles avaient pour but de dénoncer les effets pathologiques des mauvaises conditions de logement en complément aux enquêtes statistiques, conduites par les inspecteurs des caisses lors des visites aux malades.

Par leur qualité, leur précision, leur vérité, leur rigueur, ces images sont saisissantes, d'une beauté parfois effroyable. Elles nous font pénétrer au sein des « casernes à loyer » (Mietskasernen) et dans les intérieurs habités par une population laborieuse, un univers de mal logés, où, pour s'acquitter d'un loyer exorbitant, mêmes les classes dites « moyennes » devaient louer aux Schlafgänger, travailleurs pauvres, hommes et femmes, une part de leur espace de vie déjà étroit, un lit ou bien un simple emplacement où poser le sac de paille qui leur servait de couche.

Aujourd'hui comme hier, Berlin attire par sa modernité. On a oublié que cette ville surdimensionnée, à la réputation non-conformiste, a payé dès le début du siècle dernier sa croissance fulgurante, son expansion industrielle et démographique, par une crise du logement sans précédent dont cet ensemble photographique fait état.