Histoire sociale des Juifs de Soultz-sous-Forêts

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84960-527-1
EAN : 9782849605271

Histoire sociale des Juifs de Soultz-sous-Forêts

de

chez J. Do Bentzinger

Paru le | Broché 165 pages

Tout public

12.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Une «Histoire sociale des Juifs de Soultz-sous-Forêts», qu'est-ce à dire ? Tout simplement, qu'elle prend en compte, sans restriction, tous les aspects de leur vie quotidienne, tels qu'ils nous sont livrés par les registres d'état-civil, les actes notariés, les jugements de justice, les délibérations du conseil municipal, les correspondances administratives, les témoignages personnels, les articles de presse...

L'implantation des Juifs à Soultz remonte au 9 janvier 1348, date de leur première admission dans le bourg par privilège spécial de l'Empereur. Pourquoi et d'où sont-ils venus ? Vers quelles destinations et pour quelles raisons ont-ils commencé à se disperser cinq siècles plus tard ? Quels ont été leurs métiers, leurs filiations ? A Soultz, ils se sont d'abord fixés dans le quartier de la Hundsgass, au pied de l'église simultanée et du presbytère catholique, avant d'essaimer dans toutes les rues et ruelles du bourg. Ils ont eu leur Schule dès avant 1789. Nous connaissons maintenant leurs officiants, leurs chefs de file...

De 1784 à 1846, ils ont formé la communauté israélite la plus nombreuse au nord de la forêt de Haguenau. Bien entendu, celles, encore plus considérables, de Bouxwiller, Haguenau ou Strasbourg nous auraient reliés plus directement à la Grande Histoire. Mais le cas soultzois ne manque pas d'intérêt non plus. Il nous fait entrer au coeur du judaïsme rural, avec ses marchands de bestiaux, de peaux et de cuirs, ses brocanteurs, ses marchands de fer, ses colporteurs de mercerie, ses prêteurs sur gages et transporteurs de dettes...

Ce livre a paru pour l'inauguration à l'automne 2015 des bulbes reconstitués de la synagogue de 1897, dernière étape d'une longue et patiente sauvegarde d'un édifice cher à tous les Soultzois. Il prolonge et capitalise les travaux et publications de Jean-Claude Streicher sur l'histoire de la saline de Soultz, les mines de bitume de Pechelbronn, les barons de Bode, le bailli Geiger...