Paru le 07/07/2020 | Broché 194 pages
Tout public
Indret une si longue histoire
Une histoire qui commence au milieu du XVIIe siècle, lorsque « l'Isle d'Aindrette » devient un dépôt de bois pour la Marine Royale, et qui prend son ampleur en 1777 avec la création de la Fonderie Royale de canons de MM. Wilkinson et de Wendel...
La fin de l'ancien régime, la révolution. Napoléon empereur, puis le retour de la monarchie... En 1827 Indret devient « Manufacture de machines à feu » de la Marine Royale, et conjointement « un chantier naval affecté à la construction des navires à vapeur ».
En 1855 la guerre de Crimée consacre la suprématie des navires à vapeur. La vocation d'Indret est alors établie : constructeur des appareils propulsifs de la Marine.
La révolution industrielle, les conquêtes coloniales, les guerres mondiales... Indret traverse toutes ces années en s'adaptant aux événements et aux nouvelles techniques...
Au milieu du XXe siècle arrive l'ère du nucléaire... Le premier sous-marin nucléaire. le Redoutable, est admis au service en 1971, Indret y a pris toute sa part. En 2000, ce sera le tour du porte-avions Charles-de-Gaulle...
À la Basse-Indre, une famille de pêcheurs et de passeurs de Loire... Sur les quais, sur le fleuve, sur les îles, le temps s'écoule, immuable, mais en 1777, l'ouverture de la Fonderie de canons change la donne...
Dès lors, à chaque génération, un père, un fils, un oncle ou un cousin, travaillera à Indret. C'est tout un mode de vie qui, désormais, évoluera au rythme du progrès. Et c'est tout le destin des communes d'alentour qui s'en trouvera changé.
C'est cette histoire entrecroisée de grands et de petits événements qui vous est contée dans cette chronique...
Gérard Gallerand est né à Couëron en 1947. Entré aux Écoles Techniques en 1962, il a poursuivi toute sa carrière à l'Établissement d'Indret et dans les autres arsenaux de la Marine dans le domaine de l'étude des matériaux navals et de l'expertise métallurgique.
Il se consacre depuis sa retraite aux recherches sur l'histoire locale, notamment dans le cadre de l'association « Couëron Histoire et Patrimoine ».
