Paru le 16/06/2017 | Broché 183 pages
Tout public
Les premiers chapitres débutent par une chronique de la vie quotidienne dans l'Ouest de la France, d'abord à la veille de la seconde guerre mondiale puis sous l'Occupation allemande et dans l'immédiat après-guerre. Ce faisant l'auteur s'efforce de montrer comment, de l'enfance à l'adolescence, une soif de savoir l'a conduit irrésistiblement vers le métier de chercheur. Ce livre se propose de relater le parcours d'un chercheur lambda en essayant d'expliquer au lecteur en quoi a consisté sa tâche consacrée essentiellement à l'étude de la structure électronique des molécules diatomiques les plus simples : H2, N2, CO, NO, par spectroscopie électronique dans le domaine de l'ultraviolet du vide. Ces expérimentations ont donné lieu à des résultats sans égal au plan international. Après la thèse de doctorat d'État il a obtenu une bourse pour séjourner pendant un an dans un laboratoire du Conseil national de recherches du Canada à Ottawa, considéré à l'époque comme la Mecque de la spectroscopie, dirigé par Gerhard Herzberg lauréat d'un prix Nobel en 1971. Pour avoir participé à des conseils scientifiques de laboratoires et d'université, et siégé dans des commissions, l'une du CNRS, l'autre du Conseil national des universités, il témoigne, vu de l'intérieur, de l'organisation de la recherche ainsi que des attraits aussi bien que des travers d'une profession qui reste encore hermétique pour le grand public, surtout dans le domaine des sciences dites dures. Depuis la retraite il s'est tourné vers la paléographie et la recherche historique et généalogique. Il a écrit plusieurs ouvrages publiés par la société historique et archéologique La Diana à Montbrison dans la Loire. Il s'agit de répertoires filiatifs de contrats de mariage et de testaments portant sur les cantons de Noirétable et de Saint-Jean-Soleymieux, ainsi qu'un gros ouvrage en collaboration présentant des généalogies descendantes des familles Calemard en Livradois-Forez sur 10 générations depuis la fin du XVe siècle jusqu'à la Révolution.
Né à Nantes, élève de l'École Livet, après des études supérieures à Rennes puis à Paris, Jean-Yves Roncin est entré au Laboratoire des Hautes pressions du CNRS à Meudon-Bellevue. Après la thèse de doctorat il a séjourné pendant un an à Ottawa dans un laboratoire du Conseil national de recherches du Canada. Il a par la suite quitté la région parisienne pour Saint-Étienne. À la retraite, après une soixantaine de publications dans des revues scientifiques, il s'est tourné vers la paléographie et la généalogie et l'histoire. La société historique et archéologique La Diana, à Montbrison dans la Loire, a publié plusieurs de ses ouvrages.
