Collection(s) : Babel
Paru le 01/02/2013 | Broché 151 pages
traduit de l'anglais par Anne-Laure Tissut | préface Etel Adnan
J'ai tué Schéhérazade
Confessions d'une femme arabe en colère
Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes, Joumana Haddad offre une belle illustration du nouveau féminisme dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l'obscurantisme.
Son coup de colère se nourrit de ses expériences, qu'elle raconte ici : de la toute jeune lectrice découvrant le marquis de Sade à l'adolescente qui grandit dans Beyrouth en guerre, de la jeune femme écrivant de la poésie libertine à la femme de quarante ans qui édite le premier magazine érotique en langue arabe.
Tuer Schéhérazade, c'est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme arabe et libre, comme il en existe tant... qu'on s'interdit de voir et d'entendre.
Née à Beyrouth en 1970, Joumana Haddad dirige les pages culturelles du quotidien An-Nahar ainsi que le magazine Jasad (Corps), qu'elle a fondé en 2009. Elle a reçu divers prix pour ses recueils de poésie, notamment le prix de la fondation Métropolis bleu pour la littérature arabe (Montréal, 2010).
Chez Actes Sud elle a publié J'ai tué Schéhérazade, traduit dans une douzaine de langues, Le Retour de Lilith (Babel n° 1079) et Superman est arabe (2013).