Collection(s) : Feux croisés
Paru le 18/03/1999 | Broché 344 pages
traduit de l'anglais par André Zavriew
Londres, 1837 Jack Maggs, déporté comme criminel en Australie pendant de longues années, est de retour. Malgré son passé mystérieux, il réussit à se faire engager comme valet chez Percy Buckle, un riche commerçant qui pratique avec quelques amis des séances de magnétisme. Parmi eux se trouve Tobias Oates, jeune écrivain à succès obsédé par la notion de criminalité.
Craignant qu'ils ne divulguent son passé honteux, en particulier auprès de Mercy Larkin, la femme de chambre dont il est amoureux, jack Maggs les menace sans pour autant réussir à se dégager de leurs pouvoirs hypnotiques. Quels sont les liens entre Maggs et le jeune dandy Henry Philips, propriétaire invisible de la maison voisine ? Qu'est-ce que le ténébreux Maggs écrit nuit après nuit, caché dans la maison inexplicablement vide de Philips ? De mystère en mystère, de péripétie en péripétie, après d'innombrables rebondissements dignes d'un feuilleton de mâitre, Maggs réussira pour finir à partir en Australie avec sa dulcinée. Et Tobias Oates publiera en 1860 La Mort de Jack Maggs, après la mort justement de celui qui inspira ce livre.
Ce roman imaginatif et audacieux est un hommage vibrant à l'oeuvre de Dickens, Les Grandes Espérances. Peter Carey déploie ici tout son art de romancier pour animer des personnages énigmatiques emportés dans des aventures truculentes, souvent mélodramatiques, nourries de secrets, de tricheries, d'amour et de possession.
Peter Carey est né en 1943 en Australie. Couronné en 1988 par le Booker Prize pour Oscar et Lucinda, il est l'auteur de six romans et d'un recueil de nouvelles. Il a reçu en 1998 le Commonwealth Prize pour l'ensemble de son ouvre. Il vit à NewYork.
"Un roman étrange, audacieux, passionnant, admirable." Observer. "Un roman mille-feuilles immensément ambitieux qui capture de manière féerique le Londres du début de l'époque victorienne." Guardian. "Débordant d'invention et de vitalité." Sunday Telegraph. "Un roman captivant et superbement écrit." Daily Telegraph. "Malin, amusant, absorbant, un peu roman-feuilleton, parfois mélo. ( ... ) Un divertissement extravagant." New York Review of Books. "Fascinant. Une histoire épatante, captivante." Wall Street Joumal. "Peter Carey compte parmi les écrivains anglophones majeurs de notre époque." Paul Auster.
