Collection(s) : Les vies imaginaires
Paru le 21/03/2019 | Broché 251 pages
Tout public
textes rassemblés et présentés par Lisa Erbès, Catherine Guichard et Christiane de Turckheim | postfaces de Daniel Bornemann, Michèle Finck et Mathieu Schneider
« La figure de Beethoven aux méplats saillants, le nez, la bouche, du même large dessin que le masque célèbre [...] Aucune figure humaine n'est aussi fascinante. » C'est ainsi que Catherine Pozzi décrit Marie Jaëll (1846-1925) dans son Journal.
« Un nom d'homme sur votre musique, lui écrivait Liszt, elle serait sur tous les pianos. » Près d'un siècle après sa mort, on redécouvre l'oeuvre d'une compositrice exigeante et audacieuse qui a dû lutter toute sa vie pour s'imposer dans un univers d'hommes.
Mais outre une méthode de piano qui fait toujours référence, Marie Jaëll a laissé aussi de nombreux écrits intimes et lettres qui révèlent une personnalité hors normes, avide de pensées neuves et de défis. « Je suis un mauvais garçon, écrivait-elle en 1877. Je travaille, je travaille, je travaille et je me porte à merveille... [...] Je suis un être neuf, tout neuf, qui ne fait qu'écrire et plonger en soi-même. »