Paru le 13/02/2002 | Broché 336 pages
C'est à Moscou, au temps des «bourses rouges», que Chaïbane, étudiant-ingénieur algérien, rencontre Nawal, une Palestinienne, étudiante en médecine. Chaïbane tombe amoureux d'elle. Elle lui parle de son père et de son frère, égorgés par une milice libanaise. Mais, très vite, il perd sa trace. Il emprunte de l'argent et part à sa recherche en Syrie, dans l'enfer des camps de réfugiés, puis au Liban. Dans sa quête pour retrouver la jeune femme, il sera le témoin des pires folies humaines : nationalismes, fanatisme, vengeance sordide, mépris et destruction. Avec, toujours, en toile de fond, la «malédiction» d'être Arabe à la fin de ce vingtième siècle de fer, de sang et d'égorgements. Mais en même temps, et parfois dans le cœur des mêmes personnes, Chaïbane rencontrera la bonté, la tendresse, une soif d'amour infinie.
Entre Moscou et Beyrouth, Damas et Samarkand, un grand livre d'espoir et de désespoir.
Membre fondateur du Comité algérien contre la torture, Anouar Benmalek a été professeur à l'Université des sciences d'Alger et enseigne actuellement à l'Université de Haute-Bretagne.
Auteur des Amants désunis (Calmann-Lévy, prix Rachid Mimouni 1999) et de L'Enfant du peuple ancien (Pauvert, 2000, prix RTBF, RFO, Millepages et Méditerranée Beur-FM), il est l'un des écrivains essentiels d'aujourd'hui.
A propos des Amants désunis :
Un roman remarquable et bouleversant.
Régine Deforges, L'Humanité.
Un Faulkner méditerranéen.
Pascal Dupont, L'Express.
A propos de L'Enfant du peuple ancien :
Un contre-pouvoir romanesque fulgurant.
Jean-Luc Douin, Le Monde.
