L'archéologie à l'atelier

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 221 pages
Poids : 375 g
Dimensions : 17cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-370-0657-8
EAN : 9791037006578

L'archéologie à l'atelier

de

chez Hermann

Paru le | Broché 221 pages

Professionnels

Impression à la demande
30.00 Impression à la demande chez l'éditeur - Expédié sous 15 à 20 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Hilaire Multon | avant-propos d'Alain Schnapp | postface de Laurent Olivier


Quatrième de couverture

L'archéologie à l'atelier

La fouille archéologique implique l'exhumation de vestiges. Ces biens matériels, porteurs de multiples valeurs, sont une source historique non renouvelable et extrêmement fragile. Leur découverte déclenche une série de dégradations - physiques et chimiques - des matériaux qui les constituent. Grande est notre responsabilité de devoir alors conserver ce patrimoine, puis éventuellement de le restaurer, afin de l'étudier et de le transmettre aux générations futures.

La fouille revêt un caractère conservatoire lorsque le site est voué à la détérioration par l'aménagement du territoire. Elle relève alors presque d'une injonction paradoxale : on fouille pour conserver, mais la mise au jour entraîne une destruction certaine des vestiges.

Cette double contrainte n'est pas insurmontable, mais pour y remédier, posons-nous d'abord deux questions : avons-nous vraiment conscience du caractère prioritaire de la conservation des vestiges pour la recherche archéologique ? Mettons-nous tout en oeuvre pour la préservation de ces témoignages du passé qui n'avaient pas pour vocation d'être découverts ?

La convenance nous pousse à répondre « oui » à ces deux interrogations, mais en réalité les réponses sont bien plus nuancées. En plongeant dans l'histoire des disciplines de l'archéologie comme de la conservation du patrimoine, l'auteure propose d'apporter des éléments de réflexion sur les pratiques du passé afin d'en tirer des enseignements pour mieux appréhender celles du futur.

Biographie

Docteure en archéologie et diplômée du master de conservation-restauration des biens culturels de l'Université Paris 1, Clotilde Proust a été cheffe de travaux d'art principale, responsable du laboratoire de conservation du musée d'Archéologie nationale durant douze ans. Afin de mettre ses compétences au service de l'archéologie dans son entièreté, elle travaille aujourd'hui à son compte. Par ses travaux de recherche et son activité d'enseignement, elle s'attache à défendre la spécificité du métier de conservateur-restaurateur en tant que maillon indispensable de la chaîne opératoire de l'archéologie.