L'art au risque de l'âge

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 378 pages
Poids : 580 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-13643-5
EAN : 9782271136435

L'art au risque de l'âge

chez CNRS Editions

Paru le | Broché 378 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

L'art au risque de l'âge

Si la vieillesse est aujourd'hui un âge qui dure, elle regroupe des expériences différentes. Ce qui amène à réfléchir aux vieillesses plutôt qu'à la vieillesse. Les travaux sur la ou les vieillesse(s) sont nombreux en médecine ou en sociologie, mais la réflexion sur le grand âge de l'artiste reste balbutiante. Qu'est-ce que l'âge fait à la création ? Celle-ci est-elle soumise à une continuité biographique comme le relatent les vies d'artiste ? Les créations ultimes sont-elles marquées par te déclin physique ?

Ce volume tente de répondre à ces questions en croisant les disciplines et les champs, de l'histoire de l'art à la sociologie, de la neurologie à la psychanalyse, et en se donnant une ample périodisation, de la Renaissance à nos jours. L'ouvrage s'ouvre sur les modes critiques généraux d'appréhension des oeuvres tardives. Suit une analyse des conditions de la création et de ses difficultés chez un certain nombre d'artistes âgés. Des formes spécifiques de l'autoportrait (Rembrandt, Ingres, Dix), l'insistance sur les transformations du corps chez des artistes femmes (ORLAN, Cindy Sherman), la répétition ou le retour à des motifs antérieurs (Le Greco, Delacroix), ou encore des jeux avec la mort (Duchamp) illustrent la diversité des attitudes et des démarches. Complément à cette approche, la réception de ces oeuvres tardives est étudiée dans la qualification des « errements », qu'il s'agisse du tremblement de la main de Poussin ou de la « peinture aux doigts » du Titien et, tout simplement, de la qualité. Le volume s'ouvre, dans la dernière partie, à l'âge en scène et à l'écran.

Biographie

Nadeije Laneyrie-Dagen est professeure d'histoire de l'art à l'École normale supérieure. Spécialiste de la peinture de la Renaissance, elle travaille aussi sur les questions relatives au corps dans l'histoire de l'art de la longue durée. Elle est l'auteure de nombreux ouvrages monographiques (Rubens), thématiques (L'Invention du corps. L'argent dans la peinture...) et defichons (Le dernier voyage de Léonard, L'Étoilé brisée).

Caroline Archat a mené des recherches sur la pratique numérique dans l'éducation au cinéma ; on lui doit Ce que l'école fait avec le cinéma (2013). Elle est la coordinatrice scientifique et éditoriale du programme Aging & Arts.