L'art médiéval du registre : chancelleries royales et princières

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 551 pages
Poids : 940 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35723-142-9
EAN : 9782357231429

L'art médiéval du registre

chancelleries royales et princières

chez Ecole des chartes

Collection(s) : Etudes et rencontres de l'Ecole des chartes

Paru le | Broché 551 pages

Professionnels

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Quatrième de couverture

L'art médiéval du registre

La pratique de l'enregistrement en chancellerie prend un essor décisif, sinon fulgurant, aux temps de la grande mue documentaire qui court de la fin du XII au XIVe siècle. Elle signe l'émergence d'un nouvel art de mémoire gouvernemental, qui fait garder trace écrite des décisions et des ordres et instaure une nouvelle raison archivistique. Conséquemment, et plus prosaïquement, elle capte des torrents de documents qui, d'un pays à l'autre, par dizaines ou centaines de milliers, bouleversent le paysage des sources et les méthodes d'approche des historiens. Dès les années 1860, les diplomatistes ont entrepris d'explorer cette nouvelle frontière, mettant en garde historiens et éditeurs contre l'illusion de l'exhaustivité et de l'originalité, voire de l'ordre et du soin, des enregistrements. Leur propos était tout pragmatique : il visait l'inventaire des ressources et le catalogue des pièges, et entendait épauler des entreprises d'édition aussi florissantes que désordonnées.

Les études pourtant restèrent rares et l'analyse comparée, plus rare encore. Or, comme le cartulaire, comme le formulaire, le registre de chancellerie révèle beaucoup sur lui-même. À partir du cas français, ouvert à des expériences extérieures (papauté, Angleterre, Italie, Empire), cet ouvrage entend apporter sa contribution à une histoire totale des registres qui enquête sur leurs origines, leurs éventuels modèles et surtout leur évolution, faite de tâtonnements et d'inerties autant que d'innovations et d'ambitions administratives. Mises en perspective par une introduction et deux conclusions, les dix-neuf contributions ici réunies centrent le regard, sans s'interdire quelques échappées, sur les registres des chancelleries royales et princières, dressant une carte des connaissances et des hypothèses, mais encore des vastes friches qui demeurent.