L'assommoir

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 597 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-37735-051-3
EAN : 9782377350513

L'assommoir

de

chez Archipoche

Collection(s) : La bibliothèque des classiques

Paru le | Relié sous jaquette 597 pages

Poche
14.00 Indisponible

préface de Joris-Karl Huysmans


Quatrième de couverture

Gervaise Macquart a bien du mérite. Montée à Paris, la jolie blanchisseuse provençale est bientôt délaissée par son amant, Auguste Lantier, un oisif qui lui préfère une autre femme... Mère de deux enfants, la voilà contrainte de travailler et d'épouser Coupeau, un ouvrier zingueur qui lui a déclaré sa flamme à L'Assommoir, le cabaret du père Colombe.

Le couple habite à la Goutte-d'Or, travaille dur et épargne chaque sou pour accomplir le rêve de Gervaise : ouvrir sa propre boutique, employer des ouvrières et mener une vie d'aise. Mais un jour, Coupeau tombe d'un toit et se casse une jambe. C'est le début de la déchéance. Coupeau, rejoint par Lantier, noie son malheur dans l'alcool. Et les économies s'amenuisent...

L'immense succès de L'Assommoir tient en partie au scandale qu'il suscita. Jamais encore « le peuple », avec ses vices et ses vertus, sa grandeur et ses misères, ses moeurs et son langage, n'avait été le héros d un roman d une telle ampleur, suscitant l'admiration de Huysmans et de Mallarmé.

Biographie

Orphelin de père, né à Paris en 1840, Émile Zola abandonne très tôt ses études. Il mène alors une vie bohème et finit par devenir journaliste. D'abord critique littéraire, dramatique et artistique, il évolue du romantisme vers le naturalisme avec Thérèse Raquin (1867), entre roman passionnel, suspense criminel et étude morale. Mais c'est L'Assommoir, en 1877, qui lui assure le succès. Ce roman s'inscrit dans une immense fresque : les vingt volumes des Rougon-Macquart (1871-1893), « histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire », parmi lesquels Nana, Au bonheur des dames, Germinal, La Terre, La Bête humaine et L'Argent. Chef de file du naturalisme avec Maupassant et Huysmans, Zola se convertit parallèlement aux doctrines socialistes, s'engage au côté des classes ouvrières et prend la défense du capitaine Dreyfus en publiant en une de L'Aurore un éditorial retentissant, « J'accuse » (1898), qui le forcera à l'exil. Une foule considérable assistera à ses obsèques en 1902.

Du même auteur : Emile Zola