Paru le 08/11/2010 | Broché 159 pages
Tout public
conclusion d'Henri-Germain Delauze
L'aventure du sous-marin Alose
un siècle d'histoire
Une vision incroyable : une épave de sous-marin plantée droit dans le sable par 53 mètres de profondeur ! Sous un amoncellement de cordes et de filets, une coque fuselée, une étrave qui pointe vers la surface, et cela est recouvert d'un peuplement marin extraordinaire...
Des sous-marins, il y en a pas mal, engloutis au large des côtes méditerranéennes, leur liste figure dans l'ouvrage, mais celui-ci n'était pas n'importe lequel ! Une vraie pièce de musée, un ancêtre âgé maintenant de plus de cent ans, un jalon impressionnant de la conquête des abysses, et qui vient d'être récemment classé monument historique. Et voici donc le début d'une aventure passionnante que vous raconte Jean-Pierre Joncheray, tour à tour « inventeur » de l'épave par une froide matinée d'octobre, puis chercheur, rat de bibliothèque, historien maritime et, par la force des choses et l'enchaînement des circonstances, initiateur du sauvetage de la vieille coque, ce qui sera planifié par son copain Henri Delauze.
Une chance fabuleuse a voulu que la fille du Commandant Le Prieur, et le pilote Duval lui-même, tous deux responsables de l'engloutissement de l'Alose, lui confient des photographies d'archives d'une rare valeur : ce livre relate, documents inédits à l'appui, les derniers instants du vieux submersible...
Cet ouvrage entre parfaitement dans la collection d'ouvrages consacrée aux épaves, publiée par les Editions GAP : 50 épaves en Corse, 80 épaves à Marseille, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, et 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, de Saint-Raphaël à Gênes.
Jean-Pierre Joncheray plongeait depuis déjà une quinzaine d'années lorsqu'il découvrit, planté dans la vase, l'un des plus anciens sous-marins de la Marine Française. En 1975, il dirigeait alors des chantiers de fouilles archéologiques, avait découvert plusieurs épaves antiques et le très rare gisement sarrasin de la pointe du Bataiguier à Cannes. Il avait créé une revue scientifique, les Cahiers d'archéologie subaquatique, qui existe toujours, et intéresse, référence en la matière, dans le monde entier, les chercheurs les plus prestigieux.
Les navires modernes, voire contemporains, ne suscitaient encore guère d'intérêt, et la découverte de l'Alose fut le déclic qui incita notre chercheur infatigable à étudier toutes les épaves de bâtiments à moteur, de coques en fer, d'avions même. Cela aboutit alors à la série des vingt fascicules de Naufrages en Provence, Naufrages en Corse, Naufrages en Languedoc-Roussillon, Naufrages d'avions et, pour conclure, Epaves déraisonnables. Ces 1500 pages de « bible des épaves » furent publiées entre 1984 et 2000. Depuis vingt ans, il forme équipe avec Anne, son épouse. Ils se sont rencontrés en plein hiver, tous deux animés du virus plongeur, et ont dû effectuer ensemble bien plus de trois mille plongées entre 0 et 80 mètres... On leur doit la découverte de vingt-cinq épaves antiques, et le suivi de plus de cinquante opérations archéologiques. De cette complicité est issue la très belle collection d'ouvrages consacrée aux épaves, publiée par les Editions GAP : 50 épaves en Corse, 80 épaves à Marseille, 100 épaves en Côte d'Azur, de La Ciotat à Saint-Tropez, et 100 épaves en Côte d'Azur, Monaco, Riviera du Ponant, de Saint-Raphaël à Gênes.
Ses articles sont nombreux, autant sur l'archéologie (Archéologia, Revue archéologique de Narbonnaise, International Journal of Nautical Archaeology et, bien sûr, Cahiers d'archéologie subaquatique) que sur l'histoire maritime (Neptunia), et sur la plongée (Aventure sous-marine, Plongée, Subaqua, Plongée-Magazine, Octopus, Océans).
Jean-Pierre, pharmacien de formation, biologiste de profession, est moniteur fédéral de plongée, scaphandrier classe 2 mention B.