Collection(s) : Dossier pour un débat
Paru le 27/11/2010 | Broché 322 pages
Public motivé
avec l'assistance pour l'édition française de Pauline Lavaud et d'Olivier Petitjean | traduit de l'anglais et de l'espagnol par Stéphanie Bourdin
L'eau, un bien public
Alternatives démocratiques à la privatisation de l'eau dans le monde entier
L'eau est un bien public qui a subi, dans les années 1990, une grande vague de privatisation, censée entraîner une plus grande efficacité et étendre l'accès à l'eau et à l'assainissement aux populations pauvres jusque-là non desservies. Cela a été un échec retentissant.
Cet ouvrage démontre la nécessité de revenir à une gestion publique de l'eau, en faisant d'abord un état des lieux des processus de privatisation de par le monde, de leurs conséquences et de leurs échecs, ainsi que des diverses formes de résistance que ces processus ont rencontrées et suscitées. Les auteurs relatent ensuite quelques expériences réussies aussi bien au Sud qu'au Nord, expériences qui reposent souvent sur la mobilisation citoyenne et sur des processus de démocratie participative. Des leçons tirées de ces expériences, les auteurs tirent quelques grands principes pour renforcer la gestion de l'eau comme bien public.
Olivier Hoedeman est le coordinateur des recherches et des campagnes du Corporate Europe Observatory (CEO), un groupe de la société civile basé à Amsterdam et Bruxelles qui vise à contrer les menaces pesant sur la démocratie, l'équité, la justice sociale et l'environnement du fait du pouvoir politique et économique des grandes entreprises et de leurs lobbies.
Satoko Kishimoto coordonne le projet Water Justice du Trans-national Institute (TNI), un institut sur la politique internationale basé à Amsterdam. Ce projet vise à promouvoir des alternatives à la privatisation de l'eau.