L'écrivain

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 250 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915741-49-0
EAN : 9782915741490

L'écrivain

de

chez Les éditions Ovadia

Collection(s) : Roman

Paru le | Broché 255 pages

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traduit de l'albanais par Bessa Myftiu


Quatrième de couverture

Un jeune auteur, Besnik Dajti, gagne un concours littéraire pour la meilleure oeuvre en prose décerné par l'Union des écrivains en Albanie. Tout semble lui réussir, la littérature, l'amour, les études prévues à Moscou. Mais, les premiers doutes naissent au fond de son être, en même temps qu'il connaît la déception amoureuse et la tuberculose. Est-ce cela le monde pour lequel il s'est battu et a subi le camp de concentration nazi ? La pensée totalitaire et le mensonge règnent. Besnik prend la défense de son ami écrivain, Hysen, accusé dans un procès public d'anticommunisme par le régime au pouvoir.

Hysen passera toute sa vie en prison. Besnik est condamné au travail forcé dans un camp. Peu de temps après, gracié, il retourne parmi ces anciens amis communistes avec l'illusion de pouvoir faire maintenant de la vraie littérature. Il croit que ses amis le comprendront. Il se trompe. Son roman est rejeté et l'auteur est déclaré malade psychique...

« Mehmet Myftiu est mon ami depuis plus de quarante ans. C'est le premier écrivain albanais qu'il m'ait été donné d'entendre exprimer des idées de liberté. »
Ismaïl Kadaré

Biographie

La vie de Mehmet Myftiu porte en elle l'histoire de son pays. Né en 1930 à Tirana, il a rejoint à 12 ans la Résistance albanaise et a été emprisonné dans un camp de concentration nazi à Pristina où il échappe « par hasard » à l'exécution. Dans la nouvelle Albanie, il devient journaliste et auteur salué de nouvelles. Mais il croit pouvoir remettre en question le réalisme socialiste, incompatible selon lui avec une bonne littérature, et, dans cette idée, défendre le droit à l'expression de son confrère Kasem Trebeshina. Les autorités communistes ne tardent pas à réagir et il est envoyé dans un camp de travail forcé. De cette expérience, il tire un roman largement autobiographique, Shkrimtari (L'écrivain), jugé réactionnaire et qui lui vaut d'être déclaré « ennemi du peuple ». Il doit renoncer à son statut d'intellectuel pour devenir vendeur de cigarettes pendant vingt-cinq ans. Ses oeuvres et notamment son « roman maudit » n'ont pu être publiés qu'après la chute du régime.
Sandrine Fabbri