L'entre-deux-barres : une ethnographie de la transformation des ensembles de logements collectifs par leurs habitants

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 663 pages
Poids : 1007 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86272-742-4
EAN : 9782862727424

L'entre-deux-barres

une ethnographie de la transformation des ensembles de logements collectifs par leurs habitants

chez Presses universitaires de Saint-Etienne

Collection(s) : Architecture

Paru le | Broché 663 pages

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préface Marie-Hélène Contal


Quatrième de couverture

L'entre deux-barres est une immersion dans le moment, plus ou moins court, durant lequel des personnes, des familles, des groupes, soumis à la concentration dans des logements collectifs, ont repris en mains ce qui les concernait directement et dont ils avaient été dépossédés par tous les experts de l'organisation et de la planification. Cet ensemble d'inventions sociales et spatiales définit un espace- temps de résistance populaire au processus d'aliénation appliqué à la question de l'habitat.

Par une série de cas collectés sous toutes les latitudes et sur quatre continents, cet ouvrage montre que quelque chose d'avant, et par-delà la mise en oeuvre du projet moderne, résiste et se manifeste de façon, parfois, spectaculaire par les rattrapages de toutes natures produits par les habitants. Finalement) certaines façons d'être au et dans le monde, disqualifiées par la modernité, réémergent de leurs actions.

Ce livre n'est donc pas un énième retour sur l'histoire des grands ensembles mais bien l'occasion de porter pour la première fois un regard « par en dessous » sur les formes des logements collectifs inventées et déployées mondialement entre les années 1950 et les années 1990. C'est une invitation à cheminer entre les tours et au pied des barres de logements afin de saisir les trajectoires et les quotidiens qu'elles abritent et espérer sortir un jour des représentations et rénovations simplistes et unilatérales dont elles font l'objet.

Plus globalement, c'est une remise en cause, via l'histoire et l'analyse socio-spatiale, de la dichotomie bien ancrée dans la lecture contemporaine de l'urbain entre ville dite « formelle » et « informelle » en mettant en lumière les relations d'imbrication multiples entre habitat et habiter de toutes formes, du préfabriqué industriel à la production populaire des espaces.