L'homme qui marchait vers le soleil levant

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 220 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782914240376

L'homme qui marchait vers le soleil levant

de

chez Confluences

Collection(s) : Traversées de l'Afrique

Paru le | Broché 155 pages

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traduit par du sesotho par Victor Ellenberger | rev. par Paul Ellenberger | préface Alain Ricard | préface Paul Ellenberger


Quatrième de couverture

Dans les années 1820, Fékisi, jeune vacher d'un village du Lesotho - petit pays enclavé dans l'Afrique du Sud -, refusant les moeurs dépravées des siens, part vers l'Est, pays d'origine de son peuple, les Basotho, en quête du soleil levant et d'un dieu salvateur. Après de multiples aventures, narrées avec talent par le futur auteur de Chaka, il rencontre des étrangers et s'embarque avec eux pour un pays inconnu, où il connaît une expérience mystique.

Mais Fékisi n'est pas pour autant un converti naïf : il n'omet pas, avant de dire adieu à sa patrie, de chanter les louanges de ses vaches, les «dieux au nez humide» des Basotho, et l'on peut difficilement voir dans les éloges superbes qu'il leur adresse un refus radical du monde africain...

Moeti oa Bochabela, traduit ici par L'homme qui marchait vers le soleil levant, est probablement le premier roman écrit en Afrique et publié dans une langue, le sesotho, parlée au Lesotho et dans une grande partie de l'Afrique du sud.

«Cet ouvrage d'imagination absolument original» est aussi l'expression d'une transformation spirituelle : Fékisi est en route vers une africanisation du christianisme. Traduit par Victor Ellenberger en 1950 mais encore inédit en France, sa publication fait suite aux deux traductions du sesotho déja publiées par les éditions confluences, Au temps des cannibales et Dans les cavernes sombres (Bordeaux, 2000).

Biographie

Thomas Mofolo (1877-1948) est né dans un village du sud du Lesotho. Il publie Moeti Oa Bochabela, son premier roman, en feuilleton puis en volume, en 1907, alors qu'il est employé comme correcteur à l'imprimerie de la mission protestante. Il fera paraître ensuite Pitseng, puis son chef d'oeuvre, en 1926, Chaka, aujourd'hui reconnu dans le monde entier, publié chez Gallimard en 1940, dans une traduction de Victor Ellenberger.

Une introduction d'Alain Ricard et une préface de Paul Ellenberger, qui a édité et revu la traduction, permettent au lecteur d'aborder cette oeuvre singulière et hautement significative des liens complexes de l'Afrique et du christianisme.