Collection(s) : Les cahiers rouges
Paru le 21/05/2008 | Broché 204 pages
préface Marcel Schneider | préface François Mauriac
Jean de La Ville de Mirmont a été un des premiers écrivains français tués sur le front pendant la guerre de 14. Il avait vingt-sept ans. Et quel écrivain ! Plein de promesses et de talent. Il avait publié un seul livre, Les Dimanches de Jean Dézert, roman d'une étonnante modernité : l'histoire d'un employé de ministère qui «considère la vie comme une salle d'attente». Ses autres écrits, publiés après sa mort, comprennent des contes aussi étonnants que «Le piano droit», et des poèmes mélancoliques et doux. Avant de partir pour la guerre, il avait laissé sur son bureau les vers : «Cette fois, mon coeur, c'est le grand voyage, / Nous ne savons pas quand nous reviendrons.» Il n'est pas revenu.