L'hypothèse autonome

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 175 pages
Poids : 332 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35480-216-5
EAN : 9782354802165

L'hypothèse autonome

de

chez Amsterdam

Paru le | Broché 175 pages

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Adrien Tournier (LIBRAIRIE L'ATELIER)

 A l'épreuve de ses surgissements dans l'histoire européenne depuis les années 60, ce livre parcourt avec une précision qui manquait à toutes les tentatives précédentes l'histoire critique d'une hypothèse en tension dans chaque contexte entre "sa consistance éthique" et sa "possibilité matérielle". Il revient particulièrement sur l'Italie des années 60 et 70 et les courants marxistes opéraïstes quand le capital fut bel et bien mis en crise, sur l'Allemagne et son puissant mouvement autonome, sur la France de la revue camarade et de la mouvance autonome des années 70 et 80.

Chaque impasse du passé interroge les limites de la situation actuelle et des soulèvements récents, particulièrement celui des gilets jaunes, dont le livre dresse un bilan partisan mais soucieux de dépasser le cycle défensif entamé depuis déjà trop longtemps et qui continue de rendre impossible tout début de victoire. L'hypothèse autonome doit savoir perdre pour retrouver une possibilité de dépassement de l'état de choses actuel.

http://www.editionsamsterdam.fr/lhypothese-autonome/


Quatrième de couverture

Multiplication des zones à défendre, résurgence du black bloc, insurrection des gilets jaunes : la France contemporaine est le théâtre d'importants conflits sociaux et politiques. On aurait tort cependant d'y voir la main de cette ultra-gauche qui hante l'imaginaire policier. Ce qui se joue dans la multiplication des occupations, dans l'exigence d'horizontalité et le rapport pragmatique à la violence, c'est l'actualisation de l'hypothèse autonome formulée dans la seconde moitié du XXe siècle.

L'autonomie n'est en effet ni un mouvement, ni une idéologie. Née, dans l'après-guerre, en opposition au renoncement des organisations politiques et syndicales à prendre effectivement le parti des dominé-e-s, elle représente la tentative sans cesse réinventée de concilier libération individuelle et émancipation collective, à l'heure où le système capitaliste et sa discipline se sont disséminés dans toutes les facettes de là vie.

Des « années de plomb » italiennes au mouvement des squats, en passant par les luttes antinucléaire, homosexuelle et féministe, Julien Allavena retrace la généalogie de cette hypothèse stratégique, au ras des expériences qu'elle a nourries. Il met ainsi au jour ses apories originelles et fraye les voies de leur dépassement.

Du même auteur : Julien Allavena