L'île de Tounis : histoire d'un quartier au coeur de Toulouse (du XVIIe au XXe siècle)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 187 pages
Poids : 370 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782862664422

L'île de Tounis

histoire d'un quartier au coeur de Toulouse (du XVIIe au XXe siècle)

de

chez Loubatières

Paru le | Broché 187 pages

Tout public

25.40 Indisponible

préface Michel Taillefer


Quatrième de couverture

Le quartier de Tounis évoque aujourd'hui l'oasis, le calme dans l'agitation du centre ville, mais il n'en fut pas toujours ainsi. Pendant des siècles ce quartier fut séparé de la cité par un bras de Garonne, la Garonnette. Les habitants de l'île vivaient de métiers liés à la présence de l'eau : teinturerie, mégisserie, travail du bois, alimentation, abattoirs. L'eau donnait vie aux Tounisiens ; elle leur donnait aussi la mort : insalubrité due à l'exercice de métiers polluants, crues du fleuve qui, si elles tuaient rarement, détruisaient avec régularité maisons, échoppes et ateliers...

La vie grouillait et le petit peuple, peu à peu, s'organisait. Les Tounisiens disposaient ainsi d'une «bourse des pauvres» pour aider les plus nécessiteux, de «bayles» organisant la vie religieuse de la communauté, chargés de la représenter auprès des autorités. Le quartier avait aussi ses fêtes, comme ces courses de canots qui attiraient, au XVIIIe siècle, des foules considérables.

Commes les métiers qui s'y pratiquaient, Tounis a évolué aux XIXe et XXe siècles. Il s'est assaini avec le transfert des activités polluantes et il est devenu plus sûr avec la construction du quai. L'assèchement de la Garonnette en 1954 a définitivement rattaché l'île de Tounis à la ville.

Jean-Marie Arrouy reconstitue pour nous le quotidien de ce quartier singulier dont Ferdinand Mazzoli (XIXe s.) disait qu'il était «un lieu aussi dangereux à visiter que curieux à étudier».

Biographie

Jean-Marie Arrouy est né à Toulouse en 1981. Passionné de musique et d'histoire depuis son plus jeune âge, il poursuit tout d'abord des études au Conservatoire national de région de Toulouse. En 1999, il entre à l'université de Toulouse II - Le Mirail, et obtient, en 2003, une maîtrise d'histoire. Dirigé par Michel Taillefer, le mémoire de maîtrise dont cet ouvrage est tiré a valu à son auteur le prix des Toulousains de Toulouse.