L'infirme aux mains de lumière. Je dispatche Estaunié

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 157 pages
Poids : 260 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-96011-00-1
EAN : 9791096011001

Je dispatche Estaunié

de ,

chez L'éveilleur

Paru le | Broché 157 pages

17.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Un soir, dans un café, de rencontre en rencontre, un homme se confie à un inconnu. Anselme Théodat, modeste employé de bureau, voit la vie lui sourire. L'amour et l'aisance heureuse lui tendent les bras. Hélas, son père meurt, lui laissant une soeur à protéger et à soigner. Adieu Bordeaux et le café familier de la Comédie, adieu le bonheur entrevu... Car, désormais, Anselme se consacrera tout entier à cette pauvre soeur malade, désespérément simple et enfantine, ignorante du monde, qui se forge une existence toute d'imagination sur laquelle la vraie vie n'a aucune prise.

À la manière d'un Emmanuel Bove, Édouard Estaunié, incomparable fouilleur d'âmes, transforme les médiocres en héros, de même qu'avec les éléments les plus simples de la vie journalière, il fait des épopées.

L'Infirme aux mains de lumière, véritable joyau de la littérature («le plus considérable de son auteur», selon Henri de Régnier), est paru pour la première fois en 1923.

En complément drolatique à ce roman magnifique, un texte de Michel Ohl (1946-2014), écrivain sans limite et grand amateur d'Estaunié, vient éclairer sous un jour étrange et cocasse son oeuvre.

Biographie

Édouard Estaunié (1862-1942) a accompli une brillante carrière dans l'administration des Postes et télégraphes, où il demeura 34 ans. Des missions importantes furent confiées à ce technicien réputé - à qui l'on doit l'invention du mot «télécommunication» - pendant et après la Première Guerre mondiale.

Mais, après avoir choisi la grande route de la science, l'ancien élève des jésuites devenu libre penseur bifurqua pour s'engager dans une voie nouvelle, celle du roman. Si L'Empreinte, en 1896, le révéla au grand public, ses chefs-d'oeuvre que sont L'Ascension de M. Balèsvre, L'Appel de la route ou Madame Clapain, l'ont fait comparer au Balzac du Cousin Pons, au Tolstoï d'Anna Karénine, et même au Barbey d'Aurevilly des Diaboliques ou de L'Ensorcelée.

Peintre admirable de «l'humble vérité» dont parlait Guy de Maupassant, Édouard Estaunié s'attache à décrire des personnages moyens, rudimentaires, évoluant dans une vie simple et tranquille, dont la solitude et le silence, lentement mais sûrement, ravagent la vie secrète.