Paru le 15/06/2005 | Broché 180 pages
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Le phénomène de la science cartographique est si ancien qu'il se perd dans la nuit des temps. C'est à un millénaire au moins, que l'on parvient, avec difficulté, à le dater ; il serait même plus ancien que l'écriture !
La cartographie, en effet, est un de ces objectifs multimillénaires que, de toujours, l'humain a caressé l'espoir de se doter pour donner l'image la plus exacte possible de son espace ; c'est-à-dire de ses repères naturels qui l'entourent. Projet qui fut imaginé et, en permanence, nourri pour les propres investigations de l'homme, indispensable pour ses déplacements par exemple. Après la première étape de curiosité satisfaite, se succédèrent des manoeuvres plus ambitieuses pour la carte ; servir d'instruments de conquête et de domination.
Quoique les conditions technologiques aient beaucoup changé depuis ces temps lointains, nous sommes encore aujourd'hui dans cette phase de développement. Quelle belle ambition de nos pères lorsqu'ils nous proposent de voir notre Terre, si grandiose à l'échelle de l'homme et si minuscule lorsqu'elle est reproduite sur une carte. C'est ainsi que - l'instrument d'orientation - l'outil pédagogique - de la représentation d'un langage visuel de phénomènes concrets ou même abstraits, mais toujours localisables dans notre espace environnemental - naissait la science cartographique ; la cartegraphique d'une scène étrange de signes symboliques et conventionnels de l'image de la Terre.
Né à Aix-en-Provence en 1938, Max Prado est l'un de ces auteurs provinciaux qui oeuvre, par une approche technico-historique des événements, à la vulgarisation de ce qui touche aux disciplines aussi diverses mais complémentaires que l'hydraulique, la géographie, l'archéologie et l'histoire de notre environnement régional.
Ingénieur de formation, il eut pendant de nombreuses années la charge technique de réaliser pour le compte du Ministère de l'Agriculture, en particulier, les grands ouvrages hydrauliques qui ont façonné le Bas-Rhône et le Languedoc.
