Paru le 04/05/2012 | Broché sous jaquette 42-38 pages
traduit de l'anglais par Benjamin Legrand
Mr Didier Coviaux (Le Comptoir des Mots)
Avec sa vingtaine de pages, La Cavale de Billy Micklehurst peut se lire comme une bonne introduction à l'oeuvre de Tim Willocks. On y trouve son style vibrant, son obsession pour la folie et les univers cachés des hommes que la démence permet de révéler.
Mais le plus intéressant réside dans l’entretien qui suit la nouvelle. Conduit par Nathalie Beunat, il permet à Willocks de développer ses réflexions sur la science, la médecine, la littérature, les rapports humains, et au milieu de tout cela, la folie bien sûr.
L’occasion de découvrir (en édition bilingue qui plus est) la profondeur de vision et la clairvoyance d’un romancier passionnant, qui construit patiemment une oeuvre sombre, violente et exigeante.