La Chine au XXe siècle : d'une révolution à l'autre. Vol. 2

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 448 pages
Poids : 637 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782213024813

La Chine au XXe siècle : d'une révolution à l'autre. Vol. 2

chez Fayard

Serie : La Chine au XXe siècle : d'une révolution à l'autre. Vol 2

Paru le | Broché 448 pages

Impression à la demande
33.00 Impression à la demande chez l'éditeur - Expédié sous 15 à 20 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

<>, annonçait Mao le 1er octobre 1949, lors de la proclamation triomphale de la République populaire de Chine.

Quarante ans plus tard, les grands espoirs soulevés par les débuts du <> se sont totalement évanouis. En réalité, l'<<âge d'or>> du communisme n'apparut tel que par référence aux épisodes qui suivirent. Les Cents Fleurs, le Grand Bond en avant, qui marque le sommet de la collectivisation, furent - pour le peuple comme pour le Parti - des épreuves inutiles. Et la tragique Révolution culturelle, sous prétexte de purifier et régénérer la Révolution, n'aboutit finalement qu'à en dégoûter les Chinois. Bien avant le massacre des étudiants du printemps 1989, les manifestations du printemps 1976 où, pour la première fois, le peuple s'exprime contre Mao illustrent déjà la perte de légitimité du pouvoir. Certes, le régime de Deng Xiaoping connaît d'abord une relance de la légitimité en prônant les Quatre Modernisations. Mais si la modernisation progresse effectivement dans le domaine de l'agriculture, les difficultés économiques que le régime est incapable de résoudre provoquent un malaise social croissant.

Wei Jingsheng réclamait une cinquième modernisation - la démocratie - faute de laquelle les quatre autres seraient vouées à l'échec. En fait, la dernière tragédie de Tian'anmen ne montre pas tant l'échec d'une révolution démocratique que l'archaïsme d'un Etat incapable de conduire la modernisation. Un Etat qui compte aujourd'hui un bon milliard d'habitants et où apparaissent plus évidentes que jamais l'arriération d'une société fragmentée et, sous-jacente au marxisme-léninisme, la persistance d'une morale et d'une idéologie confucéennes qui privilégient le rôle des élites.