La cour des miracles : ethnologie d'un laboratoire japonais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 351 pages
Poids : 510 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-271-06566-7
EAN : 9782271065667

La cour des miracles

ethnologie d'un laboratoire japonais

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : CNRS-ethnologie

Paru le | Broché 351 pages

Professionnels

25.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Société

La cour des miracles

Ethnologie d'un laboratoire japonais

Milieu des années 1990. Des chercheurs japonais décrivent un gène de l'homosexualité chez la mouche drosophile. Une ethnologue est parmi eux, à assister à la mise en événement de cet objet singulier ...

Lieu de toutes les transformations, le laboratoire japonais met en jeu la grande opposition traditionnelle entre la nature et la culture. Comment peut-on être Japonais et scientifique ? Comment s'inscrire si véhémentement, au cours de l'histoire moderne, dans la spécificité, la localité, la revendication culturelle, et participer si manifestement au cours de la science, international par définition ? Comment appartenir à l'un et à l'autre mondes ? À la manière d'un roman policier, et sur la base d'une enquête détaillée, l'auteur livre ici les clefs pour comprendre ce qui est mis en oeuvre pour tenir cette délicate position dans un laboratoire japonais de génétique du comportement.

Tout, des thèmes et objets de recherche aux méthodes expérimentales, des manières de faire groupe aux démonstrations publiques, semble confronter le diktat scientifique occidental à une alternative inédite, une autre façon de faire science...

Par le chas de l'aiguille que constitue l'étude d'un laboratoire et d'un seul, l'auteur parvient, dans ce récit superbement écrit et rythmé, à interroger l'Asie, l'Europe, leurs relations et la manière dont une science parvient à l'universalité.

Biographie

Ethnologue, Sophie Houdart est chercheur au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (Paris X Nanterre). Elle a obtenu la médaille de bronze du CNRS en 2006.