Collection(s) : Nobles ancêtres
Paru le 11/11/2017 | Broché 31 pages
Tout public
La dynastie des Plantagenêts et leurs alliances
Les Plantagenêts sont une branche de la Maison de Châteaudun ; ils ne sont pas de la lignée des Ingelgériens mais s'y rattachent en ligne féminine ; ils sont en effet issus du mariage d'Ermengarde d'Anjou, fille de Foulque III Nerra, comte d'Anjou, avec Geoffroy II du Gâtinais, de la Maison de Châteaudun. Geoffroy III, Foulque IV, Geoffroy IV, Foulque V poursuivirent leur oeuvre. On désigne parfois ces comtes sous le nom de Plantagenêt pour signifier qu'il s'agit d'une seule et même lignée agnatique, bien que ce surnom n'apparaisse qu'avec leur descendant Geoffroy V. Les Plantagenêts, successeurs des Ingelgériens, constituent la deuxième maison des comtes d'Anjou. Les Plantagenêt étant, par les mâles, une branche de la Maison de Châteaudun, on considère généralement qu'ils sont issus de la famille franque des Rorgonides, possiblement liée aux premiers robertiens. Par leur branche maternelle de la première maison des comtes d'Anjou, les Plantagenêts sont issus cognatiquement de la noblesse franque, les Ingelgériens.
La puissance des Plantagenêts trouve son origine dans le mariage que fit Geoffroy V et qui permit à son lignage d'accéder à la royauté et d'échapper sur certains de ses territoires à la suzeraineté du roi de France. En effet, le 17 juin 1128, à l'âge de quinze ans, Geoffroy V, fils de Foulque V, épousa Mathilde l'Emperesse, fille et héritière d'Henri Ier d'Angleterre (dit Beauclerc) et veuve d'Henri V du Saint-Empire, en la cathédrale du Mans. Cette union représentait un gage de paix entre l'Anjou et la Normandie, qui avaient été en conflit à de nombreuses reprises au cours du XIe siècle
Né le 10 novembre 1947 à Paris, Michel Démorest s'est d'abord longtemps intéressé à la musique, créant les paroles et mélodies de diverses chansons populaires de variété, puis s'est mis à faire en 1992 de la généalogie. Mettant très vite à profit le fruit de ses recherches, il est l'auteur dès 1996 du Dictionnaire anecdotique des bourreaux. Passionné également de programmation informatique, il a très vite mis son talent en la matière au service de la généalogie et de l'héraldique, créant plusieurs logiciels à succès dont Blason et Armoiries et Chronique de mes ancêtres. Depuis l'an 2000, il collabore également, en tant que rédacteur, au Guide pratique des nouvelles ressources du généalogiste de la Revue française de généalogie. En 2003, il a collaboré à la conception de La France à la Loupe, avec l'équipe de BSD-Concept. Depuis 10 ans, il se consacre à Filiatus, le logiciel d'édition de monographies.