Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 310 pages
Poids : 315 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-246-75841-9
EAN : 9782246758419
La femme et l'ours
Les libraires en parlent
" Mais finalement, avec vingt ans de recul, je pouvais dire que je m’en étais assez bien tiré (même si, à me voir éteint dans mon bureau face à l’ordinateur éteint, cloîtré dans la pénombre pendant que ma femme maudissait la terre entière dans la cuisine, on pouvait douter de ma joie de vivre et de la concrétisation triomphale de mes rêves de jeune homme). "
En déclenchant contre son gré une bronca conjugale dont il a le secret, Bix alias l’Ours, alias le Notaire n’a pas d’autre choix que de s’éclipser (sac marin sur l'épaule) de son domicile pour la soirée. Or, l’alternance sans temps mort de whiskies et de bières au Métro Bar va l'envoyer valdinguer sur les chemins cabossés d'une virée de desperado.
Après avoir sauvé des flammes sa famille dans le sud de l’Italie, Philippe Jaenada et son nouveau double doivent à présent faire face à une crise existentielle d’une envergure inédite. Dans le sillage des grands auteurs du roman noir américain - David Goodis et quelque chose de Kerouac - Philippe Jaenada donne un tour comique (ça pour rigoler, on rigole !) à cette tragédie qui ne livre son véritable et bouleversant visage qu’aux toutes dernières pages (hé, hé! Si c'est pas du tazlent, ça!). L’auteur du "Chameau sauvage" et du "Cosmonaute" n’a décidément pas fini de nous épater !
Quatrième de couverture
La femme et l'ours
Jadis, Bix Sabaniego ne se couchait jamais avant l'aube. On parle d'un temps où il n'était pas marié et père de famille. C'est un révolté placide, un enragé doux qui se rêve en tigre (ou en ours). Et puis, un jour, une dispute conjugale, et le voilà parti, sac écossais sur l'épaule, dans une errance fortement alcoolisée, un bad trip aux couleurs de tous les bars du canal Saint-Martin, puis par cercles concentriques, le Lutetia, le Lubéron, et enfin un banc à Monaco. Splendeur, décadence et résurrection d'un Don Quichotte dont les moulins à vent seraient autant de brunes à forte poitrine et à cervelle réduite. Sur le chemin qui le mène en enfer, on croise toute une humanité fracassée, des compagnons de beuverie, gueules cassées et amnésiques, une fille-fantasme, un ours kidnappeur, un champion de poker qui perd sa vie par insouciance, et même un couple échangiste en bonne santé...
La touche Jaenada, c'est la drôlerie et le désespoir, la chute sans fin et la lumière, là-bas, au bout du tunnel. C'est un romancier moderne et rock : un menteur qui dit la vérité.