Collection(s) : Dossiers de documentation archéologique
Paru le 01/01/1994 | Broché 252 pages
Public motivé
La femme du Moyen Age et de l'époque moderne évoluait, suivant son statut social, dans des conditions de vie dont les particularités ont pu laisser des traces sur son squelette. L'analyse osseuse autorise des observations sur la mortalité maternelle, les maladies spécifiquement féminines, et met en évidence le rôle des femmes dans certains cas de dépopulation. D'autre part, l'étude des rites funéraires dans les grandes nécropoles rend compte de la part que prenait la femme dans les grands courants migratoires. Le thème de cet ouvrage avait jusqu'à présent peu retenu le regard de l'anthropologue.
Au-delà de la simple détermination du sexe, indispensable à toute approche des rites funéraires, l'anthropologue peut apporter à l'historien des réponses concrètes à certaines de ses interrogations ou lui ouvrir de nouvelles perspectives. Moniale ou princesse, épouse ou mère, adolescente ou adulte, la femme du Moyen Age et de l'époque moderne évoluait, suivant son statut social, dans les conditions de vie dont les particularités ont pu laisser des traces sur son squelette. Aux données de la démographie historique et de la paléodémographie, l'analyse osseuse ajoute des observations sur la mortalité maternelle, les maladies spécifiquement féminines et met en évidence le rôle des femmes dans certains cas de dépopulation. Enfin, on peut voir comment, en prenant part aux grands courants migratoires des premiers siècles de notre ère, les femmes ont introduit en Gaule des coutumes de leur pays d'origine.
