Collection(s) : Bibliothèque écossaise
Paru le 11/02/2022 | Broché 350 pages
traduit de l'anglais (Ecosse) par Céline Schwaller
Christophe Gilquin
(LIBRAIRIE L'ATELIER)
Un immeuble (le 10 Luckenbooth Close, à Edimbourg), une décennie par étage (de 1910 à 1999), une galerie de personnages flamboyants, telle est "La vie mode d’emploi" imaginée par Jenni Fagan. L'autrice révèle une nouvelle fois ses merveilleux dons de conteuse et nous emporte dans un roman qui flirte avec le fantastique, un roman où se jouent de terribles crimes et de grandes histoires d'amour.
La fille du Diable
1910. Une jeune femme arrive à la rame dans le port d'Édimbourg à bord d'une petite embarcation : un cercueil. Sous son bonnet se cachent deux petites cornes étincelantes. Elle doit se rendre au n° 10 de l'allée Luckenbooth où se dresse l'un des plus hauts immeubles de la ville. Mais rien ne se passera comme prévu et le bâtiment et ses habitants subiront les conséquences d'une malédiction pendant cent ans.
Avec puissance et profondeur, Jenni Fagan nous raconte la vie d'un immeuble, d'une ville et du XXe siècle du point de vue des outsiders qui y ont vécu, étage par étage, décennie après décennie. Un roman unique, noir et exubérant où les oubliés sont au coeur de l'Histoire, à la croisée des excès du capitalisme et des revirements de l'amour et du désir.
Alternant grands événements et détails infimes, étonnants et merveilleux, nous suivons un taxidermiste obsédé par la création d'un squelette de sirène, une médium au sommet de son art, la chef d'un gang en guerre contre les triades hong-kongaises, un mineur au chômage allergique à la lumière, une ourse polaire et la fille du Diable en personne.
Ce roman est un hommage au pouvoir de l'imagination, au courage des survivants et à la force vitale de l'art narratif. Une Vie mode d'emploi en version punk et féministe, un Immeuble Yacoubian fantastique, repaire de fantômes, poètes et sorcières.
Née en Écosse en 1977, Jenni Fagan est poète et romancière. Ses deux premiers romans, La Sauvage et Les Buveurs de lumière (prix Transfuge du meilleur roman anglophone ; sélection du Prix du meilleur roman Points) ont été unanimement salués par la critique et le public.
