La fin est mon commencement : un père raconte à son fils le grand voyage de la vie

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 492 pages
Poids : 765 g
Dimensions : 16cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35204-064-4
EAN : 9782352040644

La fin est mon commencement

un père raconte à son fils le grand voyage de la vie

de

chez Les Arènes

Paru le | Broché 492 pages

Tout public

23.20 Indisponible

avec avec la collaboration de Folco Terzani | traduit de l'italien par Fabienne-Andréa Costa


Les libraires en parlent

Mme Florence Lorrain (Librairie Atout-Livre)

Légende du grand reportage de ces quarante dernières années, immensément respecté et admiré par de grands journalistes de tous pays, Tiziano Terzani, né en 1938 en Italie, fut le correspondant permanent en Asie pour le Spigel et le Corriere della sera. Le métier de journaliste était pour lui une véritable mission : pour informer efficacement les gens et les aider à se former leur propre opinion, il vérifiait systématiquement la véracité de ce qu’on lui disait, restant à distance de tout pouvoir, quel qu’il soit., et ne se contentait jamais de l’événementiel. Non seulement il se retrouva pris dans les évènements historiques de son temps (dont la guerre du Vietnam et la chute de Saïgon) mais aussi, et surtout, il vécut plusieurs années dans chacun des pays où il fut correspondant, qu’il sillonnait comme bon lui semblait, s’immergeant dans la culture de chacun, apprenant à chaque fois une nouvelle langue. Il y eu Hong Kong, le Cambodge, la Chine, le Japon, la Thaïlande, et enfin l’Inde, où il devint écrivain voyageur et renonça au journalisme. Quatre mois avant sa disparition en 2004, alors qu’il s’était retiré du monde dans une maison isolée en Italie, il envoya un télégramme à son fils Folco. Sentant sa fin proche (il était atteint d’un cancer), il lui proposait de le rejoindre pour un ultime dialogue, et d’en faire un livre. Il s’agit donc ici de leurs conversations, retranscrites telles quelles.

A travers son métier, Tiziano Terzani en était venu à réfléchir sur les motivations sous-jacentes des guerres, sur la politique. Ce qui avait rendu très sombre son regard sur la civilisation  : Pense à l’histoire de l’humanité et aux progrès matériels que l’homme a accomplis. Il a allongé sa durée de vie, il est allé sur la Lune. Mais en vérité, il n’a fait aucun progrès sur la voie spirituelle. Il a peur de tout, il se sent en insécurité, il ne sait pas qui il est. Il refusait en revanche de considérer ce constat d’appauvrissement progressif de la civilisation comme une fatalité : Je pense que la grande bataille de notre avenir sera la bataille contre l’économie qui domine nos vies. Et, quand bien même ce livre fait de notre monde un tableau d’une noirceur épouvantable, il est avant tout un livre de paix : tant que des valeurs telles que la curiosité, le goût de l’autre, de sa différence, le courage, l’honnêteté, l’amitié auront un impact dans le coeur de l’homme, elles seront le garde-fou de la civilisation. Et l’on peut penser qu’à travers ce livre posthume retranscrit par son fils de trente ans, Tiziano Terzani espérait être lu par les jeunes, capter leur intérêt et les toucher : une jeunesse qu’il invite à avoir de l’imagination, à ne pas suivre aveuglément les filières toutes tracées, reconsidérer les notions d’individualisme et de consumérisme. On peut, si on le veut, faire des choses intéressantes dans sa vie, dans son quotidien même. Construire une vie dans laquelle on puisse se reconnaître.

Un livre de paix, qui donne envie dès les premières pages de le lire lentement, pour l’atmosphère sereine dans laquelle il nous plonge. Au fur et à mesure que Tiziano Terzani retrace son parcours de journaliste et d’homme, Folco lui-même se souvient, et les souvenirs évoqués par le père deviennent des souvenirs communs partagés avec une belle complicité. Plus le corps de Tiziano s’épuise, plus ses paroles deviennent sereines, apaisantes, et l’on se sent pénétré par ses propos, que l’on médite longuement. Une conversation qui devient un au-revoir. Non seulement sa famille l’accompagne (sa femme et leur fille sont venues le rejoindre) mais nous autres, lecteurs, sommes là complètement. Les deux dernières pages, que chacun ne lira que pour soi, dans son propre silence, sont bouleversantes.

Quatrième de couverture

Tiziano Terzani

La fin est mon commencement

...Et si nous nous retrouvions, toi et moi, tous les jours pendant une heure ? Tu me poserais les questions que tu as toujours voulu me poser, et moi je te répondrais, à bâtons rompus sur tout ce qui me tient à coeur, depuis l'histoire de ma famille jusqu'à celle du grand voyage de la vie. Un dialogue entre un père et son fils, si différents et si proches, un livre-testament que tu devras ensuite mettre en forme. Ne tarde pas, parce que je ne pense pas qu'il me reste beaucoup de temps...

Tiziano Terzani est une légende du grand reportage. Correspondant du Spiegel et du Carrière délia Sera, vivant avec la population, dédaignant souvent l'avion pour le train ou le camion de fortune, il a été témoin de la chute de Saigon, du génocide khmer et de la Chine maoïste.

Marqué par l'Inde et sa spiritualité, il s'est détaché de son métier durant les années 1990, pour se retirer dans une cabane et méditer sur la vie. Sentant la mort venir, ce père singulier a appelé son fils à ses côtés pour lui transmettre l'essentiel.

Ce livre de dialogues complices entraîne le lecteur dans le tourbillon d'une vie hors du commun. Il aborde avec simplicité des questions graves, voyage allègrement dans notre Histoire récente, s'envole, rit, émeut.

Immense succès en Italie et en Allemagne - le livre s'est vendu à plus d'un million et demi d'exemplaires depuis sa parution -, ce texte rare passionnera toutes les générations. Il donne envie de s'inventer une vie hors des sentiers battus.

Du même auteur : Tiziano Terzani