La guerre du capitaine Jacques : Congo, 1891-1894

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 202 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-930955-01-8
EAN : 9782930955018

La guerre du capitaine Jacques

Congo, 1891-1894

de

chez Husson

Collection(s) : Notes africaines

Paru le | Broché 202 pages

Tout public

23.00 Indisponible

préface Mathilde Leduc-Grimaldi | illustrations Floriane Mohr


Quatrième de couverture

Ils marchent lentement le long de l'étroite piste boueuse qui suit le lit du torrent quelques mètres plus bas. Les porteurs vacillent, une main pour assurer la charge sur l'épaule, une autre cramponnée à leur bâton. De temps en temps, un porteur glisse, perd sa charge et il faut aller la chercher en contrebas. Parfois, c'est un soldat. Pas question de partir sans avoir récupéré son fusil qui est resté accroché dans les branchages ou qui a roulé dans la boue et qui ne ressemble plus à un fusil.

Le capitaine Jacques avance tout aussi précautionneusement. Le voilà qui glisse, il essaie de se rattraper à un buisson qui casse, il roule dans la boue rouge jusqu'au bord de la rivière où il parvient à s'arrêter, couvert de latérite, des pieds à la tête. Il n'a pas perdu son revolver, ni son sac, ni sa gourde. Sa carabine est restée à mi-pente. Il se débarbouille dans l'eau de la rivière. Il est trempé mais pas plus que lorsqu'il marchait sur la piste.

Des soldats font la chaîne et lui tendent la main pour le remonter jusqu'à celle-ci. Et la colonne se remet en marche. Dans deux ou trois heures, la pluie aura emporté les croûtes de latérite qui sont encore collées à ses vêtements.

Le soir venu, la colonne se retrouve au campement. Ils n'ont guère progressé, peut-être une quinzaine de kilomètres en dix heures de marche mais ils sont fourbus. Ils mangent en silence, se réfugient sous leur tente respective.

Quelques sentinelles patrouillent pour éviter que les hyènes ne s'introduisent dans le camp et les ronflements s'ajoutent au bruit de la pluie qui continue à tomber.

Mais que le capitaine Jacques est-il allé faire dans cette galère ?