La machine à assassiner

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 315 pages
Poids : 245 g
Dimensions : 11cm X 17cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-268-06680-6
EAN : 9782268066806

La machine à assassiner

de

chez Serpent à Plumes

Collection(s) : Motifs

Paru le | Broché 315 pages

Poche
8.20 Indisponible

préface Francis Lacassin


Quatrième de couverture

Lever était dans le fruit

« Quand l'Évangile devient une doctrine, il cesse d'être source de vie et peut se transformer en principe de mort. » Cette phrase du philosophe Eric Voegelin dit en deux lignes de quelle dégénérescence parle cet ouvrage. L'auteur y analyse, siècle après siècle, la dérive qui, petit à petit, a substitué à la démarche du croire-en-l'autre, vécue par Jésus-Christ, celle de croire des vérités érigées en doctrine.

On voit comment cette dérive, au bout d'un certain nombre de siècles, se traduit en bûchers d'Inquisition et guerres de religion. On voit aussi pourquoi le christianisme n'a pas pu empêcher les grands conflits, d'abord entre nations puis entre groupes idéologiques, qui ont dévasté l'Europe et ensuite le monde à partir d'un Occident réputé chrétien.

De tels aboutissements obligent à repenser la démarche du croire chrétien pour ce qu'elle est vraiment : une démarche de tout l'être humain, avec son intelligence certes, mais tout autant avec sa volonté et son affectivité.

Sous ces deux derniers aspects, même si les théologiens n'en avaient cure, elle n'a jamais cessé d'être vécue dans le peuple croyant, depuis saint Martin et saint François d'Assise jusqu'à saint Vincent de Paul et l'Abbé Pierre. Le pape Jean XXIII en avait l'intuition lorsqu'il fixait comme objectif à Vatican II d'être un concile pastoral et non pas dogmatique.

N'est-ce pas un objectif que devrait se donner le christianisme lui-même s'il veut retrouver crédit auprès de tant d'hommes de bonne volonté pour qui il n'est guère qu'une idéologie parmi d'autres ?

Biographie

Né en 1921, après des études de philosophie, de théologie et de lettres classiques, Marie-Abdon Santaner devient enseignant à Bayonne avant d'entrer chez les Capucins. Provincial des capucins de la province de Toulouse pendant trois ans, il a ensuite accompli un ministère de sessions et de retraites en France et à l'étranger. Il a été, comme théologien, au service du Centre national des vocations, puis du Conseil épiscopal et de la formation des laïcs dans le diocèse d'Évry.

Du même auteur : Gaston Leroux