La maison au bord du fleuve

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 187 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-36062-114-9
EAN : 9782360621149

La maison au bord du fleuve

de

chez le Festin

Collection(s) : Les cahiers de l'éveilleur

Paru le | Broché 187 pages

17.00 Indisponible

préface Jean-Marie Planes


Quatrième de couverture

En ethnographe enjouée et complice, avec tact et dans un style admirable, Jean Balde ressuscite ainsi le Bordeaux mondain - celui des tout puissants négociants en vin du Pavé des Chartrons, comme celui de la «bonne société» des allées de Tourny - mais aussi la Gironde travailleuse, celle des parqueurs d'huîtres ou des vignerons. Elle revisite à l'occasion, à travers une galerie de figures hautes en couleur, l'histoire viticole du Médoc, de château Lafite à Cos d'Estournel, en passant par les Rothschild ou les barons de Brane.

Chronique d'un milieu social, le récit est rythmé par l'évocation de l'âme de maisons fugitives, servant de belvédères à l'écrivain posant sur les êtres et sur les choses un oeil insatiable : l'appartement de la place de la Bourse, le chalet de bois de Soulac, la demeure de Lesparre annonçant la Fin des Terres, l'Aérium d'Arès découvrant à la vue l'immense tapis vert du Bassin d'Arcachon, le domaine de Maurignac en Marmandais, et la chartreuse de La Tresne, l'ultime maison, au bord du fleuve où se mire toute une vie.

Chef-d'oeuvre de Jean Balde, La Maison au bord du fleuve est un livre heureux.

Biographie

Jean Balde (1885-1938), née Jeanne Alleman, effectue, à la toute fin de sa vie, un retour tendre et alerte sur ses années d'apprentissage, lesquelles se confondent bientôt avec le dessin d'un Bordeaux composite et coloré, à la fois celui des Horizons chimériques, chères à Jean de La Ville de Mirmont, mais aussi des Préséances décrites par François Mauriac.

Sous la plume de la Colette girondine - la seule femme écrivain associée à la célèbre «génération perdue» -, le Port de la Lune paraît comme réenchanté, par la grâce des silhouettes convoquées : illustres en leur temps (le bon docteur Arnozan, l'historien Camille Jullian) ou anonymes voués à l'oubli (jeunes filles en robes claires, reines de Saba égarées dans l'arrière-pays). «Les portraits émerveillent», comme le souligne Jean-Marie Planes dans son émouvante préface.