Collection(s) : Littérature étrangère
Paru le 05/04/2013 | Broché sous jaquette 318 pages
traduit du turc par Sibel Kerem
À Yedikule, un des plus anciens quartiers d'Istanbul, quatre jeunes épris de liberté cherchent leur place dans une société figée depuis le coup d'État de septembre 1980. La condition des femmes et des minorités, les conventions sociales, l'oppression politique : tout leur pèse. Sema la rêveuse voudrait entrer à l'université. Salih l'apprenti menuisier cherche à perpétuer son art là où il a grandi tandis qu'Hasan le musicien aimerait faire vivre le sien sur les routes du monde. Seule Elif opte pour la voie périlleuse de la révolution. Quatre parcours, mais une même devise : Il nous reste un demi-espoir...
Hommage à une ville et à ses communautés, réflexion sur l'appartenance, leçon d'humanité, ce premier roman de Pinar Selek est celui de toute une génération qui cherche sa voie entre la Turquie d'hier et celle de demain.
Pinar Selek est née à Istanbul en 1971. Sociologue, militante féministe et pacifiste, ses travaux et ses combats portent sur les droits de tous les exclus de la République turque. Sa vie bascule en juillet 1998 dans un invraisemblable imbroglio judiciaire lorsqu'elle est accusée à tort de terrorisme. Exilée en France depuis 2011, elle vit à Strasbourg.