La Méditerranée des Arméniens : XIIe-XVe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 397 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7053-3898-5
EAN : 9782705338985

La Méditerranée des Arméniens

XIIe-XVe siècle

chez Geuthner

Collection(s) : Orient chrétien médiéval

Paru le | Broché 397 pages

Public motivé

46.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La juxtaposition des noms « Méditerranée » et « Arméniens » peut paraître artificielle quand on évalue sur une carte la distance entre l'Arménie, enclavée à l'est de l'Asie Mineure, sans façade maritime, et la Méditerranée. Pourtant, les relations entre ces deux entités ont été intenses durant plusieurs siècles. En effet, pour des raisons liées aux invasions turques en Asie Mineure et à l'arrivée des croisés au Levant, il s'est créé au XIIe siècle en Cilicie, dans l'angle nord-est de la Méditerranée, face à l'île de Chypre, une principauté arménienne, officiellement érigée en 1198 en un royaume d'Arménie hors du territoire de l'Arménie historique.

Ainsi muni d'une ample façade maritime, ce royaume eut d'étroits contacts tant avec les puissances commerçantes méditerranéennes, en particulier Venise et Gênes, qu'avec l'Orient latin frontalier. Il fournit au royaume latin de Jérusalem trois reines, dont les deux premières : il était dès lors logique d'organiser dans la Ville sainte un colloque international consacré aux divers aspects de cette « Méditerranée des Arméniens ». On y traita en juillet 2009 des rapports arméno-latins au Levant, des relations du royaume avec l'ensemble de l'Orient chrétien, avec le monde musulman et avec les Mongols arrivés dans la région au XIIIe siècle, sans oublier les intenses échanges artistiques et commerciaux.

Après la chute de ce royaume, en 1375, une partie de la population arménienne se maintint en Cilicie, mais il y eut également un important flux migratoire dans diverses directions, en particulier vers les rivages aux mains des Génois, familiers des Arméniens, dont la Crimée que l'on peut considérer comme un prolongement de la Cilicie arménienne.