La mer, la France et l'Amérique latine

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 413 pages
Poids : 670 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782840504207

La mer, la France et l'Amérique latine

chez Sorbonne Université Presses

Collection(s) : Histoire maritime

Paru le | Broché 413 pages

Public motivé

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Quatrième de couverture

L'importance des menées commerciales et coloniales de la France dans l'espace Caraïbe, en Inde, en Asie, en Polynésie, en Afrique et en Amérique du Nord ont quelque peu occulté l'action des Français en Amérique Latine. Hormis notre Histoire guyanaise, seules quelques actions sporadiques, l'aventure de la France Antarctique de Villegagnon, de la France Équinoxiale de La Ravardière, la prise de Rio de Janeiro par Dugay-Trouin en 1711, encore le Brésil, la victoire d'Obligado en Argentine en novembre 1845..., viennent régulièrement à l'esprit de notre mémoire collective.

Pourtant, et malgré le carcan protectionniste qui fut le sien au profit de nos îles de l'espace caraïbe, contrariant le développement attendu de part et d'autre au plan commercial, la France fut et demeure très présente en Amérique latine. Cette place, elle la doit à ces hommes et à ces femmes qui chacun dans son domaine surent tisser des liens d'amitiés et partager, le temps d'un instant, ou pour toute une vie, une destinée. Citons, pèle-mêle, les fortes personnalités, à l'aventure hors du commun, évoquées ici, Jean de Verrazane : le Christophe Colomb français, Raveneau de Lussan, le contre-amiral Abel Aubert Dupetit-Thouars et à tous ces hommes des «Stations navales», disséminés dans le temps et dans l'espace, au lieutenant de Vaisseau de Marguerye et à ses condisciples de la «Mission navale française» au Pérou qui contribuèrent à édifier l'École navale et la nouvelle marine péruvienne, à Cléonisse Cormier et aux soeurs de Picpus, à Anne-Marie Javouhey et aux soeurs de Saint-Joseph de Cluny, et à tous les religieux et religieuses partis sur les «paquebots de Jules Vernes», pour reprendre le titre de la communication d'Élisabeth Dufourcq, qui donnèrent le plus haut d'eux-mêmes. C'est à toutes ces femmes et ces hommes, à l'histoire par trop oubliée, que cet ouvrage se voulait de rendre hommage.