Collection(s) : Romans des libertés
Paru le 17/09/2020 | Broché 421 pages
traduit du russe par René Huntzbucler | préface François Eychart
Pélagie, femme et mère d'ouvrier, va, sous l'influence de son fils et de ses compagnons, découvrir l'action révolutionnaire et finalement s'y engager. Par amour, pour son fils et pour le peuple, Pélagie, la sainte, l'humiliée, devient le symbole du courage et de la révolution. Face aux persécutions et aux déportations, la mère relève le drapeau et reprend le combat... Témoignage sur le mouvement ouvrier russe quelques années avant la révolution d'Octobre, ce roman est d'abord le portrait saisissant et émouvant d'une femme du peuple.
Écrit en 1906, ce texte, traduit et admiré dans le monde entier, inspirera des artistes tels que le cinéaste Vsevolod Poudovkine ou Bertolt Brecht... Un chef-d'oeuvre dont la dimension féministe, et l'aspect précurseur, ont parfois été méconnus.
Maxime Gorki, de son vrai nom Alexis Maximovitch Pecbkov naît en 1868 à Nijni-Novgorod. Après une enfance marquée par la maladie, la mort de ses proches, le vagabondage, divers petits métiers, il publie de premiers récits qui connaissent vite le succès et en font un porte-parole des classes populaires. Il participe au mouvement révolutionnaire, est arrêté en 1905, et contraint à l'exil. Son roman, La Mère, est poursuivi en 1909 pour agitation révolutionnaire. Il soutient le régime soviétique issu de la révolution d'Octobre, tout en exprimant certains désaccords et entretient avec Lénine des rapports complexes. Il séjournera souvent en Italie et rentrera finalement en URSS en 1933, où il sera élu président de l'Union des écrivains. Il meurt en 1936.