La mort de Vivek Oji

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 276 pages
Poids : 306 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-07-294089-7
EAN : 9782072940897

La mort de Vivek Oji

de

chez Gallimard

Collection(s) : Du monde entier

Paru le | Broché 276 pages

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traduit de l'anglais (Nigéria) par Blandine Longre


Les libraires en parlent

Christophe Gilquin (LIBRAIRIE L'ATELIER)

En racontant l'histoire de Vivek et de son entourage, Akwaeke Emezi met en lumière une génération qui accepte et affirme son identité et ses désirs, quand leur pays les réprouve et les condamne. Et si son roman nous saisit et nous bouleverse autant, c'est aussi grâce à son écriture, d'une remarquable puissance narrative.

Mélanie Cartier (ATOUT LIVRE)

On le comprend dès le titre, ce livre nous raconte un drame. Vivek Oji est mort, à l'orée de la vingtaine.

Nous sommes au Nigéria, dans une grande ville. Le marché a brûlé lors d'une émeute. Et le lendemain, le corps de Vivek, nu, seulement enveloppé dans un tissu, a été déposé devant chez la maison de ses parents. Avec une grosse blessure à la tête.

Que s'est-il passé ? En remontant à la source de l'enfance de Vivek, en nous faisant entendre les souvenirs de son cousin Osita, en suivant l'enquête de sa mère et les débats de ses amies, l'auteur nous aide peu à peu à comprendre comment une jeunesse innocente peut parfois être brisée en plein vol.

Un roman très fort, bouleversant, qui fouille les questions d'identité, de tolérance... On plonge à la fois dans la douleur d'une famille, mais aussi dans le quotidien d'une ville nigériane. On entend les personnages dialoguer dans des échanges ponctués de mots et d'expressions igbo ou pidgin (tous explicités dans un précieux lexique) ; et la lecture se colore de poésie !



Géraldine Dauget (LA MANOEUVRE)

Comment et pourquoi Vivek est-il mort ?

C'est la question que se pose son entourage après que son corps a été retrouvé dans la rue. L'inquiétude était grande car le comportement étrange du jeune homme suscitait l'incompréhension voire le rejet depuis plusieurs années déjà. Mais cette mort violente bouleverse sa famille et ses amis remettant en question toutes les relations qu'il avait tissées avec chacun d'entre eux.

D'une écriture à la fois sensuelle et précise, Akwaeke Emezi nous offre une bouleversante histoire d'amour et évoque avec force son pays, le Nigéria, où la jeunesse éprise de liberté se cogne contre les traditions et l'obscurantisme.

Quatrième de couverture

La mort de Vivek Oji

Le lendemain d'une grande émeute au marché, la mère de Vivek Oji découvre le corps de son fils allongé sur leur véranda, sans vie. Une simple toile imprimée d'hibiscus rouges recouvre son corps nu. Comment un destin si tragique a-t-il pu frapper ce jeune homme de vingt ans, promis à un bel avenir ?

La mère se met alors à explorer le passé à l'affût de bribes de réponses, de signes. Vivek était certes né avec une étrange tache près de la cheville. Puis il s'était curieusement laissé pousser les cheveux, de plus en plus long, malgré le courroux de son père. Parfois, il semblait aussi planer, ailleurs. En filigrane, son cousin prend également la parole pour nous dévoiler la part secrète de Vivek, son plaisir-caché de se vêtir en femme, son attirance pour les hommes... Au fil de la lecture se compose ainsi le portrait complexe et bouleversant d'un être né dans une société nigériane et dans une famille qui ne l'acceptent pas tel qu'il voudrait être au grand jour.

D'une plume lumineuse et sensuelle, Akwaeke Emezi signe un deuxième roman d'une splendeur troublante, au style aussi doux que fiévreux. La mort de Vivek Oji mêle puissamment les questions d'identité, de genre, de tolérance et d'innocence. Mais c'est avant tout le roman bouleversant et universel d'une jeunesse injustement brisée en plein vol.

Biographie

Akwaeke Emezi, d'origine igbo et tamoule, a grandi au Nigéria et vit actuellement à La Nouvelle-Orléans aux États-Unis. Aujourd'hui, c'est l'une des voix littéraires les plus importantes de la scène anglophone, et une figure phare de la transidentité. Son premier roman, Eau douce, a paru aux Éditions Gallimard en 2020.

Blandine Longre est traductrice littéraire de l'anglais. Elle a traduit de nombreux romanciers et poètes, parmi lesquels Tabish Khair, Téa Obreht, Gregory Corso, D. H. Lawrence, David Gascoyne, Rachel Cusk, ainsi que des essais, notamment sur la musique et les beaux-arts.

Du même auteur : Akwaeke Emezi