La nécropole gallo-romaine de la place de la Wallonie à Jambes (Namur). Texte

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 207 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-930711-11-9
EAN : 9782930711119

Texte

de ,

chez Service public de Wallonie, Département du patrimoine

Serie : La nécropole gallo-romaine de la place de la Wallonie à Jambes (Namur)

Collection(s) : Etudes & documents

Paru le | Broché 207 pages

Professionnels

20.00 Indisponible

avec des contributions de Fabienne Pigière, Caroline Polet | et la collaboration de Johan Van Heesch


Quatrième de couverture

La nécropole gallo-romaine de la place de la Wallonie à Jambes (Namur). Texte

Au début des années 1990, l'ancien Hôtel de Ville de Jambes, devenu obsolète depuis la fusion des communes en 1977, est détruit au profit de la construction de nouveaux bâtiments administratifs de la Région wallonne et de la création de l'actuelle place de la Wallonie. Sur une surface d'environ 75 ares, trois campagnes de fouilles préventives (1991-1993), menées par le service de l'archéologie (Direction de Namur) du Service public de Wallonie, mirent au jour 87 tombes à incinération et plusieurs dizaines de structures secondaires (fosses à cendres) ainsi que l'emplacement d'un bûcher collectif ou ustrinum. Il s'agit d'une vaste zone funéraire sur la rive droite de la Meuse, en face du vicus de Namur. En 1888, la construction des écoles communales de Jambes, dans une parcelle voisine, avait déjà entraîné la découverte de plusieurs tombes à incinération du Haut-Empire et de l'Antiquité tardive.

Aménagées à l'est d'un chemin antique orienté nord-sud, les sépultures consistent en simples fosses, creusées en pleine terre. Certaines étaient alignées le long de la voie. La fondation du cimetière est datée du milieu ou du troisième quart du 1er siècle apr. J.-C. L'analyse de l'assemblage céramique des tombes met en évidence quatre phases chronologiques. La première phase (50-120/130 apr. J.-C.) regroupe le plus grand nombre de sépultures. Les phases II (110/120-170/180 apr. J.-C.) et III (170/180-250 apr. J.-C.) couvrent les 2e et 3e siècles. Trois tombes de l'Antiquité tardive (phase IV) ont été retrouvées à une distance appréciable des incinérations du Haut-Empire. Cette monographie est le résultat d'une étude pluridisciplinaire associant archéologues, dessinateurs, infographistes, photographes et spécialistes de l'Institut des Sciences naturelles pour l'étude des ossements animaux et des restes humains incinérés retrouvés dans les sépultures.